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| Peine Perdue est le récit très largement autobiographique de la recherche de sa mère biologique par une dessinatrice canadienne.
A travers l’histoire de cette fille adoptée, l’auteur relate les étapes d’une véritable quête étalée sur trois longues années. Cette histoire poignante est soutenue par une narration alternant d’une part un récit en bande dessinée sans dialogues et d’autre part la présentation de documents officiels redessinés (lettres de l’administration, courriers entre la mère et la fille…).
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  alban
| Il y a des albums qui arrivent dans votre librairie et qui tout de suite attirent votre oeil, un petit truc qui vous murmure dans l'oreille "attention chef d'oeuvre".
Dans le cas de "Peine perdue" la couverture m'a tout d'abord intrigué, un peu décalée et pas forcément en rapport avec le contenu mais il y avait une simplicité qui m'a tout de suite attiré.
Le dessin très agréable avec un découpage à couper le souffle est d'une lisibilité étonnante, même s'il vaut mieux pour lire cette BD ... sans bulles.
Le scénario est malgré l'absence de bulle somptueux. On vit les événements au fil des pages en comprenant progressivement les codes et en découvrant sur les pas de Catherine le mystère de ses origines.
Catherine Doherty réussit à ne pas relâcher notre attention pendant tout l'album, et nous fait vivre à son rythme et grâce au découpage ce récit avec le rythme adéquat. Je n'ai pas pu m'arrêter avant d'avoir achevé la dernière page. |
Coacho
| Tiens, une couverture avec un hockeyeur sur glace.
Ca sent le récit canadien plein de testostérone et de sport musclé !
Et bien non… Il s’agit de Catherine Doherty qui, dans ses vertes années, pratiquait ce sport et obtint de belles récompenses. Comme quoi, l’image est souvent trompeuse…
Surtout que dans cet album, il n’est jamais question de sport, si ce n’est celui d’endurance qui consiste à remonter une piste trouble…
Le personnage central de cet album découvre dans les tiroirs de sa mère des papiers qui prouvent qu’elle fut une enfant adoptée… Elle va tout faire pour remonter cette piste qui lui permettra de mieux comprendre son identité et nous y entraîne avec la grâce d’une patineuse sur glace et avec la violence émotionnelle d’un match de hockey pour faire un parallèle avec la glace.
Une glace qu’elle cherchera à rompre avec beaucoup de ténacité et d’abnégation. A vous de voir comment.
La particularité de cet album, au-delà de son thème fort, est d’être constitué de cases muettes.
Les cases classiques racontent le présent, les cases rondes sont les pensées, les souvenirs, les imaginations…
Un trait assez rond mais des visages assez simples, toujours justes cependant en expressivité.
A des moments précis, Catherine Doherty nous livre quelques documents officiels qui nous permettent de mieux saisir qui elle est et comment elle procède pour remonter à sa propre source… C’est émouvant, et très prenant, et ne livre jamais dans le pathos que l’on pourrait craindre éventuellement dans une telle situation.
La narration est très fluide mais à 2 ou 3 endroits précis, il faut reprendre sa lecture pour bien saisir ce qu’elle a voulu nous dire. En tout cas, un bien bel album qui, parfois, par la force des lettres qu’elle nous livre, fait ressortir une profonde émotion similaire à celle que l’on peut tangiblement ressentir dans le livre de Kathrine Kressmann Taylor (« Inconnu à cet adresse »), bien que le sujet en soit très différent…
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Indy
| Certes sans les critiques précédentes je n'aurai sûrement pas acheté ce petit livre, déjà à cause d'une couverture assez peu explicite par rapport au thème abordé.
Si le mode "muet" de cette bande dessinée ne m'a pas dérangé au contraire, c'est le dessin qui, d'après moi, ne colle pas avec scénario: en effet,j'ai eu l'impression de suivre ,tout au long de ma lecture, les recherches d 'une gamine de 12 ans sur ses parents (et non les démarches d'une femme d'une trentaine d'année sur ses origines). Cet aspect puéril du dessin gène dans la compréhension de cette bande dessinée.
Et puis, honnêtement, étant placé de l'autre côté de la barricade (en tant que père adoptif), je n'ai pas trouvé l'émotion que je pouvais attendre d'un tel livre.
Je suis peut-être passé à côté d'un chef d'oeuvre , mais je n'ai pas été entièrement conquis par ce livre. |
giuseppe
| Cet album est une autobiographie qui retrace le parcours de l'auteur à la recherche de sa mère biologique.
L'histoire est faite de flashbacks et est entrecoupée des lettres et documents officiels que le personnage principal envoie, ou reçoit, au cours de ses recherches.
La BD est en N&B et avec très peu de texte. L'auteur utilise parfaitement le gris. Les planches sont faites de peu de cases, bien souvent 4.
Pourtant, le peu de cases et de textes n'altèrent en rien la compréhension et on repère facilement les moments de flashback et ceux du moment présent.
L'histoire est prenante et on se demande si elle retrouvera sa mère ou non.
Un petit bémol, pour moi, c'est un peu court (82 planches tout de même).
En conclusion, c'est un très bon album du jeune éditeur Cà et Là qui a de très bonnes BD parues et à paraître. |
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