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  herbv
| Iesada Tokugawa, étant de constitution fragile, tente d’organiser sa succession : elle désespère d’avoir un fils, voire une fille, qui pourrait lui succéder. Pourtant, elle est enceinte ; mais les chances d’arriver à terme sont minces. Même survivre à cette épreuve n'est pas une évidence. Elle a donc choisi la jeune princesse Tomiko de la branche des Kishû, au détriment de sire Yoshinobu, un jeune samouraï très doué, poussé par la branche Mito des Tokugawa. D’ailleurs, la possibilité d’enfanter le prochain shogun n’enchante pas Li Naosuke, le Grand Conseiller qui risquerait ainsi de perdre la main sur la maison shogunale. Les divisions internes sont donc réelles alors que le Japon est de plus en plus sous la pression des Américains qui veulent enfin conclurent un traité d’amitié et de commerce...
Fumi Yoshinaga n’a pas envie de terminer sa série consacrée aux Tokugawa, et cela se sent depuis le tome 14 avec un gros ralentissement de l’intrigue. Pourtant, l’auteure va devoir s’y résoudre, étant donné qu’il ne reste plus que deux shogun qui se sont partagés le pouvoir sur les dix dernières années avant l’avènement de l’ère Meiji et la fin du shogunat. Nous avons donc droit aux mêmes ingrédients que pour le précédent opus : romance et intrigues politiques. Il n’était peut-être pas nécessaire de consacrer autant de pages à ces deux thèmes qui nous éloignent de la nature de ce formidable titre revisitant l’histoire du Japon. En attendant, nous savons déjà que nous aurons au moins deux tomes à lire, voire trois, étant donné que le volume 16 est paru au Japon et qu’il n’y a toujours aucune annonce de la fin de la prépublication. |
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