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| Une semaine de vacances dans une pourvoirie est un merveilleux prétexte pour Michel Rabagliati d’élargir son univers et de nous présenter de nouveaux personnages. On fera donc la connaissance de Clément et Monique, aperçus dans Paul en appartement. Quant à nos deux tourtereaux, Paul et Lucie, nous pourrons enfin voir ce que l’avenir leur réserve! |
  doremi
| C'est probablement la (ou en tout cas une des) série de BD que je préfère dans l'univers. C'est justement une amie québécoise qui me l'avait fait découvrir.
Les histoires de Paul font d'abord découvrir le Québec dans tout ce qu'il a de plus typique: les injures qui n'en sont pas (cââââlissss), l'accent inimitable, mais aussi des paysages, un mode de vie et des relations entre les gens tout à fait typiques aussi.
Autrement c'est l'histoire de Paul, depuis sa prime adolescence jusqu'à l'âge adulte. Tous les gens qui ont entre 30 et 40 ans comme moi tomberont probablement sous le charme et ne manqueront pas de verser dans un sentiment nostalgique à deux balles cinquante. On ne peut en effet pas s'empêcher de se souvenir de toutes ses premières fois: le premier job, les premiers pas vers l'autonomie "adulte", le premier bisou d'amour, la première nuit d'amour, le premier nid d'amour, et inévitablement les premières désillusions, les premiers vrais amis pour la vie, les premières conneries qui continueront à te faire mourir de rire, les premières saouleries, les premières futilités que tu continueras, même adulte, à réaliser avec frénésie, etc, etc, etc.
Dans ce cinquième tome, Paul part en vacances avec sa blonde. Ils vont retrouver la soeur de celle-ci qui passe chaque année ses vacances au bord d'un lac avec son mari et ses filles. Le mari est pêcheur et va enseigner à Paul les rudiments de cet art ancestral. Les moments de rigolades alternent avec des moments plus sérieux voire franchement dramatiques. C'est assez nouveau dans la série et cela donne beaucoup d'épaisseur aux personnages: Lucie qui a du mal à vivre les difficultés pour avoir un enfant, sa soeur qui raconte sa vie à Paul, le beau-frère qui pêche pour fuir une situation professionnelle bien morne, les beaux-parents qui ne comprennent pas grand chose aux drames que vivent Paul et Lucie...
Si vous voulez passer un bon dimanche (pour une fois au lieu de vous détruire les yeux à lire les forums de votre site préféré), lisez les cinq tomes de Paul. Et le lundi matin, vous vous lèverez pour démarrer la semaine avec le sourire et vous vous direz "elle est quand même belle la vie". |
Coacho
| Ah, c’est toujours un grand plaisir de retrouver Paul.
Pour ce cinquième album, l’auteur nous invite à suivre Paul lors de vacances en famille à la … pêche !
De petites saynètes qui s’entremêlent, Rabagliati va encore faire étal de toute sa classe et nous offrir de vraies bouffées de purs sentiments.
Avec grâce, il parvient toujours à jouer de cette corde sensible qu’est la nostalgie tout en gardant une immense pudeur. Des flash-backs personnels qui, cependant, touchent de manière universelle chaque lecteur.
Il n’hésite pas à titiller les travers de son entourage mais avec une tendresse qui fait mouche.
Au détour du livre, et à sa toute fin, une allusion à une grossesse délicate ne pourra pas vous laisser insensible et vous trouverez sa conclusion vraiment habile… Encore un très grand livre. D’un point de vue personnel, j’ai été moins touché par cet album que par Paul a un travail d'été mais là, on entre dans des considérations de lecteur gâté !
Que cela ne vous empêche pas de découvrir un album riche, tendre, drôle, émouvant et d’une grande délicatesse.
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