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  herbv
| Parmi Eux nous raconte l’histoire de Mizuki Ashiya, une jeune fille de seize ans folle amoureuse de son idole, Izumi Sano, un ancien champion « universitaire » de saut en hauteur. Pour avoir la joie de le voir sauter, elle a traversé les océans pour rentrer au Japon et est même allé jusqu’à se travestir en garçon. En effet, Sano est dans un lycée privé de garçons et une fille ne peut y entrer. Mais qu’à cela ne tienne, Mizuki deviendra temporairement de sexe masculin s’il le faut. Le premier volume nous présente donc les bases de l’histoire, les principaux personnages et il faut reconnaître qu’il le fait extrêmement bien. Rythme, humour, dessin, tout est là pour accrocher immédiatement la lectrice (et le lecteur non sexiste car c’est du pur shôjo romantique, il faut bien le dire) et ça marche. On comprend mieux pourquoi l’arrivée de ce titre en francophonie avait été précédée d’une réputation flatteuse. Il s’agit effectivement d’une série qui se démarque sans problème des innombrables titres relevant du genre.
À sa sortie, le manga n’était pas totalement inconnu des lectrices et lecteurs francophones car les trois premiers volumes ont été pré-publiés dans le défunt magazine Magnolia. C’était à peine un an après la sortie de son premier numéro que l’on voyait arriver la version reliée alors que Tonkam, l’éditeur, avait juré que les séries du magazine ne connaîtraient pas d’édition sous une autre forme. Une fois de plus, les affirmations n’engagent que ceux qui y croient. Cette dernière petite pique s’adresse à l’éditeur alors à part entière, et non pas à l’œuvre proprement dit. Si l’adaptation des textes semble être de qualité, les dialogues étant agréables, plutôt rigolos à suivre, on ne pourra pas en dire autant de l’adaptation graphique. D’inexistante dans le magazine, on peut la qualifier de « n’importe quoi » dans la version reliée. Au fil des volumes, on peut voir que certaines onomatopées sont adaptées, d’autres sous-titrées et enfin, la plupart sont laissées telles quelles... Mais comme l’immense majorité des lecteurs s’en fichent, les responsables auraient bien eu tort de s’embêter. |
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