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| Voilà un livre bien particulier et qui ne ressemble à rien du catalogue de L’Association. Aude Picault, illustratrice pour la jeunesse et auteur d’un remarqué Moi, Je aux éditions Warum, a rempli les pages de ce carnet, sans volonté de publication, en guise d’exorcisme, après le suicide de son père. Le résultat est d’autant plus bouleversant que le côté frêle et “jeunesse” du dessin d’Aude Picault contraste de façon saisissante avec la violence du propos. Rarement la mort aura été abordée aussi frontalement par le dessin. D’aucuns nous demanderont si on est encore ici dans la bande dessinée... L’Association répondra qu’on a ici un livre, du dessin, de la narration, et des émotions sans équivalent. |
  Coacho
| Livre court, très court, peu bavard et qui dit et donne pourtant tellement…
C’est une claque, un choc, une émotion peu commune…
Un cri d’amour et de désespoir, une souffrance qui ne peut s’éteindre, le tout à la mémoire d’un père disparu brutalement…
Le dessin d’Aude Picault est vif, nerveux, douloureux.
On se rappelle la merveilleuse aventure graphique de Mattotti dans Stigmates, et on retrouve un peu de cette densité dans les pages de Papa.
Le souvenir de petites choses, et le grand vide après…
Un livre qui bouscule et noue les tripes, mais un livre magnifique…
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