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| | Qui est la panthère noire ? |
Autre(s) publication(s): | Who is the Black Panther? (Black Panther (v.IV) #2) | |
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nirvanael
| La Panthère noire est un personnage particulier dans l'univers Marvel. Super-héros noir roi d'un petit état Africain en avance technologiquement sur l'Occident , il est loin des habituels faire-valoirs de couleurs que l'on peut retrouver un peu partout... Marvel se plait même à laisser entendre que le personnage aurait contribué, de part son influence, à la fondation des "Black Panthers" (alors qu'à l'époque l'éditeur s'était justement empressé de faire changé le nom du protagoniste en "le léopard noir").
Quoi qu'il en soit, cet album nous permet de suivre les origines actualisées du personnage.
Le scénario est déconcertant dans le sens où la première partie du bouquin est des plus enthousiasmantes avec des scènes marquantes, fortes, et une Panthère Noire des plus charismatiques en la personne de Tchaka.
Voir l'évolution de l'état du Wakanda qui résiste aux conquêtes au fil des siècles permet la mise en place d'intrigues politiques plutôt réussies, notamment lorsque la Panthère noire est amenée à rencontrer d'autres chefs d'états de pays dit "développés" et que le roi leur renvoi au visage leurs immaturité et cupidité.
La seconde moitié du truc, je l'ai plus subie que lue. L'attaque du Wakanda est plus ridicule qu'impressionnante avec le Français au design de mousquetaire, le Rhino qui ne sert à rien, Le Chevalier Noir sur son cheval ailé opposé à Tchalla sur sa moto volante (après la magnifique scène d'ouverture, réaliste et crue, sacré contraste), l'homme radioactif tout moche et, cerise sur le gâteau, les fameux soldats zombies américains... Le tout va trop vite et les séquences d'actions médiocres donnent juste un effet de précipitation qui laisse sur sa faim lorsqu'on arrive à cette fin qui n'a rien de conclusive...
Reste le dessinateur que j'ai trouvé en très grande forme sur cet album, la sublime colorisation y étant pour beaucoup...
Je ne le conseille pas malgré tout, l'impression de lecture est trop mitigée une fois celui-ci refermé. |
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