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© Le Lombard

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Crédulité et rumeurs
ScénarioBronner Gérald | Krassinsky Jean-Paul
DessinKrassinsky Jean-Paul
CouleursKrassinsky Jean-Paul
Année2018
EditeurLe Lombard
SérieLa petite Bédéthèque des Savoirs, tome 24
autres tomes... 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 ...
Bullenote [détail]

 

1 avis

herbv
Achilles refuse de se faire vacciner contre l’hépatite B car il a lu sur Internet que le vaccin provoquait la sclérose en plaque. Il reproche à ses parents de croire ce que leur raconte la télévision et de gober ce que disent les médias officiels. En effet, comme il le leur assène : « Information partout, vérité nulle part ! » avant de sortir prendre l’air pour se calmer. Il rencontre alors un de ses camarades de lycée avec qui il discute théorie du complot. Celui-ci commence alors à lui expliquer à quel point on ne peut pas se fier à soi-même, à cause des nombreux biais cognitifs qui peuvent fausser notre perception du monde et notre réflexion sur le sujet. Pour cela, il utile un premier exemple très célèbre : celui de l’illusion d’optique appelée « Échiquier d'Adelson ». En effet, il y a un rapport direct entre la perception erronée des couleurs et les illusions nées des informations reçues par notre cerveau.

Dans le vingt-quatrième opus de la collection « La Petite bédéthèque des savoirs », Jean-Paul Krassinsky et Gérald Bronner montrent à quel point on ne peut pas faire confiance à notre cerveau pour distinguer le vrai du faux. En effet, les erreurs d’interprétation découlent principalement de trois limites. La première est dimensionnelle : spatiale (impossibilité de pouvoir observer la même chose avec d’autres points de vue) et temporelle (seul le présent est directement observable, le passé repose sur la mémoire et le futur sur la spéculation). La deuxième est culturelle avec l’utilisation très fréquente de cadres d’interprétation tout faits, liés aux images, aux situations et aux explications que l’on a vues ou vécues des milliers de fois. La troisième découle des biais cognitifs (il en existe plus de 150). Ils peuvent influencer notre compréhension d’une information de différentes façons.

C’est ainsi que les auteurs nous montrent dans les deux derniers tiers du livre, par le biais d’illustrations concrètes, les principales intuitions qui nous rendent crédules ou faussent notre jugement. Il y a par exemple le biais de confirmation (on teste nos hypothèses par la confirmation et non pas par l’infirmation) qui est considérablement renforcé par les bulles de filtrage mises en place avec l’usage d’Internet. Il en ressort de tout cela qu’il est nécessaire de savoir changer de point de vue, aussi bien de façon physique qu’intellectuelle, pour révéler nos erreurs d’interprétation et pour pouvoir déconstruire nos certitudes. Ainsi, quand il referme l'opuscule, le lecteur est comblé par la réussite de l'ouvrage, à la fois instructif et clair, facile à lire. Tout l’inverse du volume suivant consacré au grand banditisme, qui se contente de proposer une liste de gangsters français sans réelle remise en contexte et sans narration.
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