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  herbv
| Asuka Masamune a de gros problèmes qui lui tombent dessus les uns après les autres. Tout d’abord, il devient la cible de l’adoration d’un garçon très efféminé qui rêve de devenir viril et beau comme notre héros afin de pouvoir faire sa déclaration à celle qu’il aime. Ensuite, une tempête de neige semble devoir empêcher le déroulement de la fête de Noël qu’Asuka a organisé pour que Ryô Miyakozuka, celle qu’il aime sans vouloir pourtant la courtiser, connaisse enfin la magie de cette soirée pour amoureux. Enfin, à peine rentrée de déplacement, la mère d’Asuka semble avoir trouvé l’arme idéale pour s’assurer que son fils ne tournera pas comme son mari, c'est-à-dire devenir une femme. Elle a décidé de le fiancer à la fille d’un de ses riches clients. Tous ces événements semblent devoir faire au moins un heureux, Jûta Tachibana, qui trouve là de nombreuses sources d’inspiration pour son manga shôjo à succès, Parfait Tic, même si cela l’entraîne souvent dans des situations délicates. Heureusement qu’Asuka est là pour veiller sur lui.
Otomen semble avoir choisi son camp pour ce second volume de la série : humour à fond ! En effet, l’histoire principale n’avance pas réellement, en dehors de l’apparition de la mère d’Asuka. La relation entre ce dernier et Ryô ne progresse pas beaucoup mais cela n’est pas vraiment un problème. Le principal est qu’on rit beaucoup, bien plus que dans le premier tome et c’est le principal. On apprécie aussi quelques clins d’œil comme celui fait aux mangas pour filles des années 1970, notamment ceux de Yumiko Igarashi. On est donc en face d’une comédie romantique où l’humour prime grâce à un mélange des rôles. Les filles ne sont pas des choses fragiles et romantiques, et les garçons sont loin d’être à la hauteur du rôle qui leur est attribué dans la société japonaise. Cependant, tout le monde est beau car il y a des limites, Aya Kanno, l’auteure, ne cherchant manifestement pas à pousser trop loin la parodie. Néanmoins, cela ne nous empêche pas d’être convaincu par cet opus et d’attendre la suite avec impatience. |
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