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  herbv
| Après une interruption de parution longue de huit mois liée en grande partie au fait que la version française a rattrapé la version japonaise, nous pouvons enfin lire la fin de l’épisode opposant le dernier des professeurs « spéciaux » chargés par Kasuga de remettre dans le droit chemins les garçons et les filles du lycée Ginyuri. Pourtant, cette coupure n’empêche absolument pas de se replonger immédiatement dans le récit, preuve soit de la grande fluidité de la narration reposant sur des personnages forts, soit du peu d’évolution de la série au bout de 10 tomes. La seconde hypothèse semble être la bonne : rien ne bouge réellement pendant les 200 et quelques nouvelles pages qui nous sont proposées, surtout que le dernier chapitre consiste en une histoire de Love Tic, le titre à succès de Jewel Sachinaba, le pseudonyme de Jûta.
Certes, Asuka et ses amis ont vaincu les professeurs chargés de les viriliser, mais c’est uniquement pour avoir de nouveaux problèmes avec le retour de la directrice de l’établissement scolaire. La vie d’otomen n’est décidément pas de tout repos. Pourtant, on ne s’ennuie pas un seul instant car l’histoire est dynamisée par l’interlude des chocolats de la Saint Valentin qui se révèle être fort amusant à la lecture. Il ne reste plus qu’à espérer que le nouveau personnage introduit avec la toute dernière page permette de garder le rythme et, surtout, de faire progresser l’intrigue principale. En effet, le risque de lasser définitivement n’est jamais très loin avec Otomen tant l’auteure, Aya Kanno, semble être prête à inventer n’importe quelle péripétie pour allonger la sauce. On aura un début de réponse dans six mois, avec la sortie du volume 12.
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