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© Delcourt

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Tome 1
ScénarioKanno Aya
DessinKanno Aya
CouleursNoir et Blanc
Année2008
EditeurDelcourt
CollectionMangas
SérieOtomen, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 ...
Bullenote [détail]

Aux yeux de tous, Asuka Masamune est l'incarnation de la virilité. En réalité, il cache un lourd secret : il est un otomen (littéralement "homme au cœur de jeune fille"). Accro au shôjo manga, il craque pour tout ce qui est kawaï, et nourrit une passion pour la couture et la cuisine. Mais pour ne pas décevoir sa mère, il a toujours refoulé sa nature profonde.
La situation se complique lorsqu'Asuka tombe amoureux. Chassez le naturel, il revient au galop : son cœur s'emballe et sa véritable nature refait surface. Asuka est alors tiraillé entre son envie d'être honnête avec l'élue de son cœur et la peur de lui déplaire en se montrant trop féminin.

 

1 avis

herbv
Asuka Masamune est un des plus beaux garçons du lycée et aussi l’un des plus virils : champion de kendo, ceinture noire de judo et de karaté, il excelle dans les sports de combats. C’est un véritable bonheur que de le voir. Cependant, il cache un lourd secret depuis que son père s’est enfui du domicile conjugal pour pouvoir se travestir en femme afin d’être en adéquation avec sa nature profonde. Asuka est un "otomen", c'est-à-dire un garçon avec des goûts de fille. C’est ainsi qu’il adore les shôjo manga comme Love Tic, les plats sucrés, qu’il adore cuisiner et coudre. L’arrivée d’une nouvelle élève, Ryô Miyakozuka, dont il tombe amoureux, fait craquer sa façade. Accompagné d’un autre élève de sa classe, Jûta Tachibana, un beau gosse tombeur qui s’incruste pour une raison incompréhensible, Asuka fait la connaissance de Ryô après l’avoir sauvée, du moins semble-t-il, des griffes de loubards du coin. C’est ainsi qu’un trio que tout le lycée envie vient de se former. Mais sur quoi va bien pouvoir déboucher cette relation à trois ? Asuka va-t-il pouvoir continuer à cacher sa condition à son entourage ? Qui est donc réellement Jûta ?

Otomen a été annoncé par Delcourt comme étant la « nouvelle bombe » shôjo, celle qui doit remplacer Fruits Basket dans le catalogue de l’éditeur. Grâce à une campagne de promotion très présente dans les différents supports spécialisés de la presse écrite, du web ainsi que sur la télévision, difficile d’ignorer l’arrivée chez les libraires de la série. Tout esprit un peu critique ayant tendance à se méfier du rouleau compresseur du marketing qui a tendance à en faire toujours plus quand le produit est mauvais, c’est donc avec une curiosité teintée de scepticisme qu’on peut ouvrir ce premier volume. Et, surprise, il se révèle que, malgré quelques petits défauts mineurs, le titre commence sur d’excellentes bases. Après un chapitre de mise en place manquant un peu de rythme et d’humour, la suite se révèle excellente. La montée en puissance de l’histoire se fait graduellement, au fur et à mesure qu’on progresse dans le récit, en découvrant petit à petit les trois personnages principaux. Les gags font de plus en plus mouche et le rire se fait de plus en plus franc.

Certes, il ne faut pas être allergique au dessin et à la narration shôjo. Comme le montre la superbe couverture, c’est du vrai, du pur manga pour jeune fille. De même, il faut apprécier l’humour parodique car c’est sur ce registre que s’exprime Aya Kanno, l’auteure. En effet, elle prend un malin plaisir à détourner tous les poncifs et canons du genre, elle qui ne les apprécie pas trop, comme elle le fait remarquer dans les petits textes hors histoire. Certes, cela est fait sans trop de subtilité. Effectivement, il n’y en a pas, on est clairement dans la parodie, mais de qualité. Il en résulte un très grand plaisir de lecture et on est pressé de pouvoir lire la suite. Il s'agit clairement d'une réussite même si quelques points sont perfectibles. Le personnage de Ryô n’est pas développé pour l’instant et elle sert un peu trop de faire-valoir. Concernant la version française, on peut aussi regretter une adaptation qui n’est pas exempte de petits défauts comme un usage un peu trop important de termes japonais alors que leur emploi ne s’impose absolument pas. Un défaut assez classique dans les mangas de Delcourt et toujours regrettable. Mais ne boudons pas notre plaisir devant une série qui mérite de rencontrer un grand succès public.
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