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| Okiya - La maison des plaisirs défendus |
Yasunari est un samouraï errant à la recherche d’un maître. Il trouve sur sa route un inquiétant village dont les habitants lui refusent gîte et couvert. Contraint à dormir dehors, le ventre vide, le jeune vagabond se réfugie dans une étrange okiya (maison de plaisirs, ndlr). Les occupantes de la demeure, quatre mystérieuses geishas, mettront les “talents” du guerrier à rude épreuve… |
  Indy
| Autant leur dernière collaboration "la danseuse du temps" ne m'a guère convaincu , autant je suis tombé sous le charme de ce conte érotique qui m'a fait songer au film "Brigadoon" -toute proportion gardée évidemment- de Vincente Minelli (avec Gene Kelly et Cyd Charisse).
Car ici, ce n'est pas un village qui apparait (ou disparaît) mais une maison de Gieshas.
Delcourt surfe sur la vague du film "Geisha" inspiré du superbe roman du même titre mais le talent est bien présent.
Un dessin tout en finesse et suggestif, des couleurs superbes, font de cette bd un one shot tout à fait recommandable, dans la lignée de "l'empire des sens".
A travers l'histoire de quatre hommes (l'intendant, le gouverneur, l'homme marié et l'homme errant) les auteurs illustrent ce qui, peut-être, est une légende.
Un pari osé pour les éditions Delcourt, mais cet érotisme (plus que soft) est parfaitement mis en scène, sans vulgarité aucune.
J'ai beaucoup aimé cette histoire.
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