| L'oiseau de Francis Picabia |
Oui, la bande dessinée imite parfois la vie. « Pour que mes mains soient chaudes / Je fais l’amour entre deux gendarmes. » C’est avec cette petite musique entêtante que l’on ressort de la lecture de cette rencontre poétique du peintre Picabia, charmant histrion de l’histoire de l’art. On suit le peintre éperdu dans ses balades mécaniques, ses cavalcades galantes, son amitié pour Marcel Duchamp. La vie n’est qu’un cycle de vélo, rions un peu, jouons au dés ou aux échecs. L’Oiseau de Picabia, c’est du baume graphique, de l’onguent pour guérir de la gravité. |