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| Tard dans la nuit, le «drooo-drooo» retentissant d’un téléphone tire brutalement un privé anonyme des affres d’un sommeil agité et peuplé de rêves dangereusement prémonitoires... Iago Van Güllick, puissant magnat de l’industrie rongé par le cancer, le charge alors d’une enquête à priori fort anodine : retrouver la trace d’une mystérieuse laborantine soupçonnée d’espionnage industriel... Mais les indices sont ténus et les minces pistes qui s’offrent au détective sont comme autant de cul-de-sac qui ont le don de titiller encore un peu plus sa légendaire pugnacité de privé de seconde classe. Un feutre négligemment vissé au sommet de son crâne, il promène sa dégaine à la Humphrey Bogart dans le lacis inextricable de cette enquête décidemment bien étrange. |
  alban
| Graphiquement, Blexbolex déstructure ses cases, son découpage et ses personnages pour nous livrer un album hors normes et absolument indispensable.
Au niveau des couleurs, le mélange est rétro et parfaitement adapté à la situation. L'auteur jour avec ses lecteurs, qui y prennent un plaisir immense.
Autour d'un polar traditionnel (enfin pas si traditionnel), Blexbolex nous entraîne dans une histoire un peu invraisemblable mais où il tire les ficelles classiques pour nous livrer un récit prenant. En lisant cet album, je n'étais pas loin de penser à Bob Fish de Chaland qui en son temps avec également remit à plat le genre polar/détectives.
Une réussite ! |
pierre
| Avec Blexbolex c’est comme si on était dans une vieille affiche année trente un peu rognée dans les coins. Ca sent le moisi. Ou c’est rétro. Enfin, c’est son style. Le genre artiste. Moi j’aime bien. Enfin, je déteste pas. Là c’est L’œil Privé, un truc plutôt chiadé. Enfin, plus que d’habitude. Y a même des couleurs. Enfin, de la bichromie. Là c’est un polar. Y a des chapitres, ça fait comme des couvertures de magasines, avec un grand dessin. Dessous y a un texte abscons. Enfin, moi ça me parle pas. Après c’est des pages de bd avec des bulles et puis des cases. Enfin, pas vraiment des cases. Mais de la figuration narrative, sûr. L’histoire ? Bah c’est une histoire de détective privé quoi, avec la voix off super désabusée et tout. Un détective avec un petit chapeau qui bosse pour un milliardaire dément avec une secrétaire revêche plus des gorilles patibulaires. La galerie habituelle quoi. On se dit, le truc on l’a déjà lu cent fois. En plus on n’y comprend rien. Enfin, c’est pas grave. Y a une fin super cynique, une sorte de morale. Moi je dis, tout ça c’est un truc pour esthète. Un peu vain. Mais c’est beau. Enfin, si on aime. |
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