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| Karim rêve de retourner vivre un jour au Maroc, dans une villa au soleil, au bord de la mer. Mais pour ça, il aurait besoin de toucher le pactole. Avec une équipe pas vraiment pro, il décide de s'attaquer à la petite fortune d'un couple de particuliers… Ce sont donc cinq jeunes nerveux et mal préparés qui pénètrent un soir chez les Boisseau, un couple âgé vivant dans une maison isolée en rase campagne. L'idée est d'attendre le retour du couple et de les effrayer suffisamment pour qu'ils dévoilent le code de leur coffre. N'importe qui finirait par céder ! Sauf que Boisseau n'est pas n'importe qui…
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  Chrysostome
| Un Hermann dont les dessins laissent franchement à désirer, sensation accentuée par le fait qu'il ne travaille plus en couleurs directes (ses albums utilisant cette technique étaient superbes). Il existe une version en noir et blanc dont le rendu est peut-être meilleur (je ne l'ai pas vue).
Le scénario est tout aussi décevant et une fois la lecture terminée, on est surpris de constater à quel point l'histoire est pauvre pour un format de 56 pages. Cinq jeunes décident de cambrioler une maison bourgeoise appartenant à des retraités, mais tout ne se passe pas comme prévu. Une fois qu'on a dit ça, on a à peu près fait le tour des subtilités du scénario. Les personnages sont hyper-caricaturaux. On a l'ado geek qui ne lâche jamais sa gameboy et l'ado gothique suicidaire qui a toujours des écouteurs dans les oreilles. La brute écervelée qui ne s'exprime que par gros mots. Le gros qui mange tout le temps. L'idéaliste qui rêve de revoir son pays d'origine avec l'argent récolté. Et les dialogues sont d'une pauvreté affligeante…
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rohagus
| On dirait le scénario d'un feuilleton télévisé de série B, convenu et sans crédibilité.
L'histoire commence de manière correcte mais peu enthousiasmante, avec ce groupe hétéroclite (on se demande franchement ce qu'ils foutent ensemble pour une telle opération) qui s'introduit dans une maison pour la cambrioler et se retrouve obligé de complexifier les choses.
Et puis d'un coup, ça se barre en couille avec l'un des gaillards qui, sans crier gare et sans aucune raison plausible à mes yeux, fait tout tourner au drame. Et ça empire ensuite avec une histoire de psychopathe et de course-poursuite façon film d'horreur stéréotypé à deux balles.
Je n'y ai vraiment pas cru. Beaucoup trop artificiel, facile et cliché. Quant au dessin, Hermann a fait beaucoup mieux par ailleurs, au point même d'en louper certains dessins, comme les mains d'un personnage qui paraissent minuscules à un moment donné.
Lecture très loin d'être indispensable. |
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