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herbv
| Hiromi Yamase a toujours voulu être sur scène, attirer le regard des autres. Malheureusement, n’ayant pas poursuivi ses études après le lycée, elle se retrouve être hôtesse d’accueil à l’aéroport voisin. Son petit ami est encore étudiant, elle ne peut donc pas fuir par le mariage ce travail sans intérêt, n’augurant pas un futur très enthousiasmant. Un après-midi, alors qu’elle se promène dans Shibuya, elle est accostée par un agent à la recherche de jeunes filles intéressées par le mannequinat. Tentée par la proposition, elle comprend rapidement qu’il s’agit d’être modèle pour des photos de nu. Après avoir refusé, Hiromi se dit qu’il y a peut-être là une chance à saisir, elle qui rêve de devenir actrice.
Ce one-shot, [nude], est l’adaptation en bande dessinée du roman semi-autobiographique de Mihiro, nom de scène de Hiromi Yamase. Après avoir a débuté dans la photo érotique en 2001, elle est devenue une actrice spécialisée dans les vidéos pour adultes. Elle réussit à y obtenir une certaine célébrité tout en réussissant à percer à la télévision puis au cinéma. Ayant arrêté les productions pour adultes début 2010, Mihiro se concentre depuis sur sa carrière au cinéma et à la télévision. Le manga est adapté par Makoto Ojiro, une auteure qui s’exprime dans les bandes dessinées plus ou moins hentai dans des magazines mangas pour jeunes adultes. Il a été prépublié en 2009 dans le mensuel Gekkan Young Magazine de l’éditeur Kodansha. Les deux tomes de la version originale sont regroupés en un seul volume par Glénat pour la version française.
Plus qu’une autobiographie, [nude] est une auto-fiction revisitée par une mangaka dont le but est uniquement de distraire en proposant de nombreuses scènes plus ou moins pornographiques, le tout étant agrémenté de situations se voulant dramatiques. Il ne faut donc pas espérer la moindre information originale sur le monde de l’industrie du X au Japon ou la moindre dénonciation d’un système que l’on imagine plus dur que ce qu’il est dit. Il en résulte une œuvre qui se lit sans déplaisir mais sans passion. Si le graphisme est plutôt réussi avec des filles joliment dessinées, surtout lorsqu’elles sont nues, la narration est sans originalité, tout comme les dialogues. Les situations sonnent souvent un peu faux et n’arrivent pas à déclencher l’empathie. Pour une œuvre qui se veut autobiographie, c’est un peu gênant, n’est-ce pas ? |
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