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| Dans un paysage désertique, un petit bonhomme vaguement patatoïde s'interroge.
A ses pieds surgit par un terrier une toute petite tête de mort, au bout d'un tout petit cou noir.
Le petit bonhomme, un peu effrayé quand même, se lève et part, mais la chose le suit, dialoguant avec lui sur la mort et faisant preuve d'une répartie certaine.
- J'ai peur de mourir !
- Absurde ! Vivre est un pari que vous gagnez chaque seconde [...] Vous ne le perdez qu'une seule fois. |
  CoeurDePat
| Etonnament, le scénario est non pas de Trondheim, mais de Coudray. Etonnament, car en fait il aurait très bien pu l'être. L'histoire porte en effet sur des questions existentielles métaphysiques, ici axées sur la mort.
Durant tout l'album, le petit bonhomme tente de s'enfuir, tant verbalement que physiquement, et la mort le suit, ne le lâche pas, ni physiquement ni verbalement. Inutile de dire que le dialogue est bien senti et savoureux, et que les lieux communs qui sont utilisés sont gentiment détournés.
De plus, vous constaterez qu'au fil des pages, la mort -- toute petite au départ -- grandit et se fait de plus en plus présente jusqu'à être...
Alors voilà, tout petit album, dessin minimaliste (remplissage fait avec des trames, de surcroît !), action unique, mais franchement savoureux. |
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