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| Alors que Musubi Susono et son coéquipier enquêtent sur la disparition de jeunes enfants, celui-ci se fait tuer par un membre de la secte « The cult » controlant le pouvoir du « chaos du net » permettant de transformer des humains en monstres. Alors que Susono se rapproche d'une vérité aussi redoutée qu'espérée, elle est confrontée aux prémices d'une révolution gigantesque, qui pourrait bien changer la face du monde tout entier...
Réédité par la suite comme tome 0 de la série Blame |
  CoeurDePat
| La première chose qui frappe est sans doute le graphisme propre à l’auteur de «Blame». On retrouve ici tout son incroyable style, tout en hachures, si particulièrement précis – bien que les scènes de combat soient parfois assez difficiles à suivre. Apparemment, presque tout est fait à la main ; presque car on constate tout de même la présence de quelques trames. Le résultat est tout simplement saisissant. A noter, un chapitre plus court que les autres («Implant terminal»), réalisé au lavis, et où l’héroïne se ballade en nuisette. On y verra (p. 73, en bas) une image assez saisissante…
La deuxième chose qui frappe, c’est que contrairement à «Blame», on comprend ce qui se passe! L’histoire est en fait la (une) genèse de Blame, son commencement. Cela dit, il convient de nuancer cette affirmation : on comprend, certes, mais les interrogations que font surgir ces explications sont nombreuses et restent pour l’instant sans réponse. De plus, l’annexe ne fait qu’obscurcir les chapitres précédents… On ne pourra malgré tout que se féliciter de la lumière jetée sur Blame par ce volume.
Le dernier récit de cet album, appelé lui aussi «Blame», est le premier travail professionnel de Tsutomu Nihei, et met en scène le personnage de Killy, armé d’un pistolet surpuissant. On y voit fort bien les thèmes communs à la série éponyme, ainsi que les différences. Le plus intéressant est peut-être que tout ce récit est réalisé à l’aide de trames, ce qui fait d’autant plus apprécier le travail ultérieur de l’auteur.
Alors voilà, si vous avez aimé «Blame», il faut lire «Noise». Et si vous n’avez pas trop aimé, cet album vous éclairera grandement.
Pour ma part, j’adore, tout simplement. |
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