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  herbv
| Niji-Iro Tohgarashi 11 vient conclure cette série au comique débridé de Mitsuru Adachi. En effet, le voile s’est définitivement levé sur le mystère de l’identité du père des 7 frères et sœurs et le danger qui pesait sur eux est écarté tout aussi définitivement alors que Shichimi et Natane se retrouvaient séparés du reste de la fratrie pour affronter Shogo. Evidemment, cet affrontement n’est pas le seul évènement du volume car il ne faut pas oublier Takamitsu, le frère cadet du shôgun qui aspire au pouvoir suprême. Rassurez-vous, tout sera bien qui se finira bien. Mais pour en arriver là, l’auteur n’hésitera pas à sacrifier un grand nombre de personnages, ce qui est assez original dans une série plutôt humoristique et à bâcler en un volume une histoire qui aurait mérité d’être un peu plus développée sur sa fin.
Ce dernier volume est donc nettement moins humoristique que les précédents, bien plus sombre avec un nombre élevé de morts. Les évènements s’emballent et il ne semble plus avoir d’échappatoire. Mais dans cette accélération de l’histoire, le mangaka ne semble pas très à l’aise et multiplie les passages de qualité moindre : entre les scènes d'action grandiloquentes et bourrées de poncifs, la liquidation d’un personnage principal d’une façon simpliste, pour ne pas dire tombant dans la facilité, et un couplet anti-modernisme et pro-écologique agaçant de tant de naïveté et de banalité, on ne peut pas dire qu’il a fait dans la subtilité qu’on lui connaît d’habitude. C’est donc sur une relative déception qu’on refermera le dernier volume de ce qui restera une excellente série, à lire si on n’est pas allergique à l’humour de son auteur. |
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