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  herbv
| Avec le second et dernier volume de Night Exile, nous en apprenons plus sur la façon dont le bel Alex est devenu ce vampire amnésique errant de pays en pays, à travers les siècles. Après avoir assisté dans le dernier chapitre du premier tome à sa « naissance », Matsuri Akino, l’auteure, nous narre ses débuts dans le monde suite à sa rupture avec Vlachs, le responsable de sa nouvelle condition d’immortel. C’est intéressant mais trop rapidement traité. Cependant, ce sont surtout les trois histoires suivantes, indépendantes, qui retiennent l’attention grâce à l’atmosphère mélancolique qu’elles réussissent à dégager malgré un schéma scénaristique souvent un brin simpliste. En effet, du fait de l’utilisation de facilités narratives plutôt artificielles et une trop grande naïveté dans les réactions des protagonistes, il n’est pas aisé de rentrer complètement dans le récit.
Il ne faut donc pas s’attacher à la qualité du scénario et encore moins à celle des dialogues, massacrés par une traduction d’une incroyable médiocrité, pour se concentrer sur les personnages. Il y a d’abord celui d’Alex qui prend de l’épaisseur au fur et à mesure des pages. C’est ainsi qu’on s’y attache petit à petit, chose qu’on n’avait pas pu faire pendant la lecture du premier opus. Il y a surtout celui des jeunes femmes que le séduisant vampire rencontre au fur et à mesure des pérégrinations. On pense tout particulièrement à celui d’Agusta, la cadette un peu autiste du fait de ses pouvoirs psychiques. Il en résulte une lecture plutôt plaisante si on cherche un peu de lecture distrayante et qu’on n’a pas d’exigence de qualité. Les fans d’univers pseudo victoriens et de vampires devraient être contentés, les autres pourront passer leur chemin devant une œuvre qui reste malgré tout très anecdotique. |
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