|
| |
|
|
|
|
| Alors qu'elle semblait avoir été tuée, Shiina revient mystérieusement à la vie sur l'île de ses grands-parents. Mais elle ne pardonne pas à son ami Takeo de l'avoir laissée se faire tuer. Ce dernier décide de se venger de ceux qui ont assassiné Norio. Pendant ce temps, les autres possesseurs de Ryunoko décident de passer à l'action, et concrétisent leur désir de changer la société humaine toute entière.
|
  herbv
| Après un tome 10 époustouflant d’audace et laissant le lecteur totalement abasourdi, ce nouvel opus de la série Narutaru, l’avant dernier de la série, propose le développement conséquent aux derniers événements. C’est ainsi que l’on suit de façon parallèle Shiina et ses parents, Takeo et le terrifiant Naozumi. Néanmoins, le lecteur n’a pas le temps de crier à l’arnaque intellectuelle car l’auteur, Mohiro Kitoh, fonce à cent à l’heure vers la fin de son histoire. Il faut dire qu’il ne lui reste plus beaucoup de pages pour achever son récit. Ce volume est scindé en deux parties à la tonalité très différente. Une première moitié, la principale, s’attache à conclure le tome précédent alors que la seconde moitié lance le grand final. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’annonce grandiose et destructeur. Le nihilisme du mangaka s’y exprime librement et on ne peut s’empêcher de se demander comment tout cela va se terminer, si la fin sera aussi radicale qu’on peut le penser.
Une certitude, pourtant, comme pour Bokurano, il sera nécessaire de tout relire pour mieux comprendre le message de Mohiro Kitoh. On peut regretter que les deux séries de l’auteur ne semblent pas avoir trouvé leur public tant l’auteur propose quelque chose de réellement différent dans la masse des titres qui sortent tous les mois. Certes, son dessin n’aide pas à la compréhension, de nombreux personnages étant graphiquement interchangeables, ce qui entraîne fatalement de nombreuses confusions chez le lecteur, comme par exemple avec Mamiko et Satomi. De même, son message, assez noir, ne cherche pas à surfer sur les modes d’immédiateté et de simplification. Bien au contraire, il est difficile de voir où en veut venir Mohiro Kitoh. Il n’empêche que le titre est un des plus enthousiasmants sortis ces dernières années. Un grand merci à Glénat d’avoir pris les risques de le relancer après un premier échec. Il ne reste plus qu’à espérer que l’on aura la chance, un jour, de lire d’autres œuvres de ce talentueux mangaka.
|
|
|
|
|
|
| |
| |