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  herbv
| C'est le shôjo qui m'a réconcilié avec le genre en 2002, ayant été dégoûté du genre par Clamp et consort de nombreuses années auparavant. On est loin des mièvreries ou des délires sentimentaux qui m'avaient fait fuir les shôjo. Personnages de caractère, dessin personnel, histoire à rebondissement, questionnements existentiels, réalisme, tous les ingrédients sont là pour faire une oeuvre de qualité.
Le volume 8 a fait prendre à l'histoire un tour beaucoup plus dramatique, les épreuves se multipliant pour nos deux héroïnes. Mais si on est en pleine crise, rien n'est désespéré et c'est avec crainte mais espoir qu'on attend de connaître la suite. Si on ne veut pas spoiler, il est très difficile de parler de cette série mais je peux vous assurer que tous ceux qui se sont mis à la lire (une fois passé la barrière du dessin) ne l'ont pas regretté. Je ne dirais qu'une chose, vivement la suite.
J'aurais quand même un petit bémol et il concerne l'adaptation en français qui s'est dégradée au fil des tomes, comme si l'adaptatrice ne cherchait plus à faire de réels efforts, les termes en japonais venant de plus en plus "polluer" les dialogues et cassant le rythme (et donc le plaisir) de lecture par l'obligation faite d'aller chercher les définitions en fin de volume. Pour la plupart des cas, franchement, un équivalent en français aurait été préférable et peu difficile à trouver.
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