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| Il s'avère très vite que, pour séparer le shinrabanshô du corps de Miharu, les Kairôshu ont décidé de mettre la main sur les techniques secrètes de tous les clans ninjas. Mais le plus terrifiant, pour les membres du club de nindo de banten, c'est de découvrir que leurs alliés, autant que leurs ennemis, sont prêts à tout pour arriver à leurs fins.
Quand il s'avère que protéger la vie de Miharu n'est pas une priorité pour grand monde, ils se retrouvent soudain étonnament seuls...
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  herbv
| Alors qu’on pouvait être très dubitatif sur la qualité de cette nouvelle série, les premières pages du deuxième volume de Nabari laissent craindre le pire avec un comportement totalement inadapté de la part du chef du clan Fûma alors qu’il vient de se faire voler le rouleau contenant la technique secrète de son école dont il avait la garde, et que les gardiens de celui-ci viennent de se faire atrocement décimer par des assaillants inconnus, membres de l’école Kairôshu du clan Iga.
Heureusement, Yuhki Kamatani, l’auteure (car c’est une femme qui a créé ce manga shônen), abandonne rapidement ses tentatives d’humour pitoyablement mal amenées pour redonner du sérieux à son récit, ce qui passe mieux. Du coup, on retrouve un certain intérêt à la lecture des explications de la situation, malgré la rupture de rythme que cela engendre. On s’attache à nouveau au personnage de Miharu et on rentre à nouveau dans l’histoire.
Malheureusement, la mangaka retombe rapidement dans le travers qui consiste à vouloir amener des gags dans son manga d’action. Manifestement, elle ne réussit pas pour l’instant à équilibrer les phases d’introspection, ce qu’elle réussi le mieux, avec les phases d’actions, correctement menées malgré une certaine emphase dans les combats qui les rend un peu ridicules, avec les parties humoristiques généralement mal amenées.
Si on ajoute à cela des méchants un peu trop poseurs, un dessin pas toujours bien maîtrisé au niveau des morphologies, des cases régulièrement vides au niveau du décor, on se demande ce qui a pu décider Asuka de publier cette série. Certes, cela rentre dans la nouvelle politique éditoriale de Kaze, leur propriétaire, qui a annoncé la sortie de la série d’animation sous peu, mais, pour l’instant, on est très loin du « shônen haut de gamme et de l’événement éditorial annoncé par l’éditeur. |
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