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  herbv
| Richard est un peu à cran : il n'a plus d'emploi, une fois de plus. Guigne sur le gâteau, il doit supporter Camille, la nouvelle copine de Lapinot. Et c'est peut-être ça le plus dur... Le nouvel opus des Nouvelles aventures de Lapinot propose trois récits, celui de la recherche d'un nouvel emploi par Richard, le développement de la relation amoureuse entre Lapinot et Camille, le thème principal étant l'inaction des politiques devant l'urgence climatique. Pour couronner le tout, nous avons aussi une petite pique féroce envers l'art contemporain, celui que l'on peut voir dans les galeries.
Lewis Trondheim retrouve sa verve passée après les cinq tomes un peu décevants parus à L'Association. En effet, Midi à quatorze heures renoue avec les sorties de l'époque Poisson Pilote chez Dargaud. Si Lapinot est toujours aussi droit sur ses (grands) pieds, Richard est déchaîné : ses interventions cyniques et moqueuses font mouche, surtout quand il s'agit d'art contemporain. Un lecteur amateur d'art moderne ne peut qu'apprécier le ridicule des dialogues entre Richerd, une galeriste et son artiste. Les propos sur l'inaction des politiques envers le réchauffement climatique n'est pas inintéressant. Réjouissons-nous, Lapinot et Richard sont vraiment de retour ! |
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