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  herbv
| Gamine, Mayu passait beaucoup de temps dans l’hôpital dirigé par son père. En effet, son ami, Takuma, était gravement malade du cœur au point de n’avoir quasiment aucune chance de vivre au-delà de ses vingt ans. L’ayant appris, Mayu décide de veiller sur Takuma alors que ce dernier décide de s’éloigner de celle-ci afin de lui éviter le choc de sa disparition. Malheureusement, nos deux amoureux prennent leurs décisions chacun de leur côté et n’en parlent pas entre eux. C’est alors que les malentendus vont se multiplier, chacun pensant faire au mieux dans l’intérêt de l’autre. Il est vrai que l’amour rend aveugle et bête...
Avec My First Love, Soleil Manga continue d’exploiter le filon des shôjo mangas d’un des trois principaux éditeurs au Japon, Shôgakukan en l’occurence. Issu du magazine Shô-comi, il fallait dont s’attendre à ce que ce titre soit du shôjo cruche ou pouffe, voire les deux, genres dont Secret Sweetheart, précédente œuvre parue en français de Kotomi Aoki, l’auteure, donnait un superbe exemple. Néanmoins, à la lecture des deux premiers des douze tomes, il se révèle que c’était un a priori erroné.
Certes, la série ne va pas révolutionner le genre mais l’héroïne se révèle avoir beaucoup de caractère alors que le héros, évidemment beau brun avec un lourd passé tragique, est plutôt niais et passif. Ainsi, le sujet d’irritation n’est pas celui attendu et au lieu d’avoir envie de baffer Mayu, on aimerait pouvoir donner un coup de pied au cul à Takuma. Heureusement pour le plaisir de lecture, un personnage parfaitement antipathique mais beau comme il se doit, est là pour tenir le rôle du catalyseur dans la relation amoureuse des deux héros. Du coup, grâce à ses agissements répugnants, on se retrouve avec l’envie de lire le prochain volume. Étonnant, non ? |
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