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  pikipu
| Suite et fin de ce tryptique.
Yuki reste l'être malsain que Tezuka nous avait déjà dévoilé, mais ici, la sauce ne prend plus. Le plan final nous est enfin dévoilé mais n'est pas à la hauteur du personnage.
Le charme des précédents volumes tenaient dans la description de Yuki, dans son amoralité, et dans la relation ambigüe qu'il entretenait avec son "ami" prêtre. Leurs rapports et le dilemme qui se présentait à l'homme de foi permettaient une lecture à la fois divertissante et ambitieuse, ouverte à des sujets peu présents dans l'oeuvre de Tezuka : l'érotisme, l'homosexualité et l'horreur.
Dans ce troisième volume, c'est avant tout, comme dans l'histoire des 3 Adolf ou Ayako, l'enquête policière qui prédomine. Et malgré les efforts de Tezuka pour nous tenir en haleine, le rythme ne va pas crescendo.
La scène de la prise d'otage aurait fourni chez un Urusawa une scène d'un suspens haletant. Elle paraît malheureusement ici quelque peu convenue, voire désuète. Peut-être a-t'elle fourni lors de sa parution à la fin des années 70 l'effet escompté.
Le cliffhanger final a beau tenté de renverser la situation, il est malheureusement trop tard.
L'idée était plutôt bonne, mais compte tenu de la qualité de certains scénarios du genre qui nous sont parvenus depuis dans la production cinématographique ou télévisuelle (je pense au silence des agneaux, usual suspects ou 24), la fin était prévisble un chapitre à l'avance.
Une petite déception donc pour ce dernier volume, mais la série reste dans sa globalité, très intéressante. |
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