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| La folle de vitesse qu'est devenue Cendrillon est à nouveau défiée sur le circuit par le duo inattendu formé par Gekkô et Tendô. A l'issue de cette ultime course, soit le Moonlight Act sera exécuté et Cendrillon reconduite dans son conte... Soit la voiture dont Hachi-Kazuki a pris l'apparence finira à la casse et le monde des lecteurs ne sera pas au bout de ses peines... Et si la solution à cette crise venait de Engekibu. qui sait mieux que personne ce que vit Cendrillon dans son monde ? |
  herbv
| Gekkô et Tendô, pourtant ennemis irréductibles, n’arrivent pas à stopper Cendrillon dans sa fuite désespérée du conte dont elle est issue et dans lequel nos deux bagarreurs doivent la renvoyer avec l’aide de Hachi-Kazuki. Heureusement, Engekibu est partie remplacer la princesse qui, sinon, aurait déjà été frappée de « death-parition ». Malheureusement, Engekibu est une très mauvaise actrice dont les connaissances en littérature sont extrêmement faibles, au point qu’on peut se demander si quelque chose de bon pourrait sortir d’une telle substitution. Une chose est certaine, les choses ne seront plus comme avant au royaume de Cendrillon. Une fois la crise passée, l’équipe des exécuteurs du « Moonlight Act » aura ensuite à s’employer pour ramener dans leur monde les personnages principaux de trois contes japonais et deux autres d’origine européenne. Il n’y a pas moyen d’avoir une minute de repos avec ces fichus rayons de lune bleus…
La première moitié du quatrième tome de Moonlight Act permet d’avoir la fin de l’histoire d’une Cendrillon, amoureuse de liberté, de voiture et de vitesse alors que la seconde est découpée entre cinq autres contes rapidement clos car ne faisant qu’un chapitre, à l’exception du dernier qui se conclura dans le prochain volume, histoire d’appâter le lecteur. Si les courtes nouvelles créent un changement de rythme appréciable en reposant sur un effet de chute à chaque fois réussi, nous ne pouvons pas nous empêcher d’être un peu déçu que l’auteur, Kazuhiro Fujita, n’ait toujours pas réellement lancé son histoire. L’absence de réels enjeux, ce qui permettrait une certaine dramatisation du récit et de creuser les personnages en développant leurs réactions face à leurs responsabilités, maintient la série dans une légèreté qui pourrait finir par lasser. Néanmoins, ne boudons pas trop notre plaisir tant l’humour déjanté fait mouche à chaque fois pour l’instant.
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