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  herbv
| Uchu a disparu et Shinri, son frère jumeau cherche à le retrouver. Mais l’affaire risque d’être compliquée car Alice a oublié de qui il s’agit… Et Aya, un camarade de classe, lui aussi conscient qu’ils ne sont tous que des personnages de manga, a blessé sa petite amie en voulant s’opposer à un professeur qui n’est pas celui qu’il prétend être. Néanmoins, Shinri a une idée : s’il n’est pas possible d’aller à Uchu, alors Uchu viendra à lui. Et Alice sera la raison de ce retour : l’appel des sentiments devrait être le plus fort, n’est-ce pas ?
Eh oui, ce second tome du Monde selon Uchu est parfois un peu difficile à suivre. Ayako Noda, l’auteure, part un peu dans tous les sens avant de trouver une ligne directrice. Par exemple, le chapitre 9 est entièrement constitué de petites saynètes d’une planche (généralement en quatre cases). Surtout, l’entrée en scène de « Black Alice », l’avatar de l’auteure dans le manga, ne donne pas lieu immédiatement à des explications mais à diverses considérations dont l’intérêt n’apparait pas illico.
En fait, ce sont les antépénultième et avant-dernier chapitres qui permettent de comprendre le propos de la mangaka, et même d’apprécier sa démarche. Sous le couvert de questionnements, Ayako Noda, par le biais de son manga, exprime la difficulté de créer une bande dessinée, du rapport de l’auteure à son histoire et surtout à ses personnages. Ces derniers cessent-ils de « vivre » une fois le dernier chapitre terminé ? Une réponse est bien entendu proposée dans les dernières pages de d’un récit qui n’était pas si « méta » qu’on aurait pu le penser de prime abord. |
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