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herbv
| L’événement tant attendu est enfin arrivé : Takéo et Yamato se sont enfin embrassés. Une étape franchie de plus, une étape provoquée par la jeune fille qui semble en vouloir plus, même si elle refuse de le montrer et même de se l’avouer. Néanmoins, l’heure n’est pas aux câlins, la mère de Takéo est sur le point d’accoucher, ce qui ne va manquer de mettre celui-ci sous pression. Lui qui ne peut s’empêcher de porter assistance à tout être vivant en difficulté, va-t-il réussir à garder son sang-froid alors qu’il s’agit de sa propre famille qu’il faut aider ?
Dans ce sixième tome de Mon Histoire, l’humour des précédents volumes laissent en grande partie la place à un propos plus sérieux sur la naissance et la condition de nouveau-né. Les deux auteures en profitent pour revenir sur le thème de la santé, abordé une première fois lors de la maladie du père de Suna. C’est aussi l’occasion pour elles d’évoquer un peu le passé de certains protagonistes et de donner un peu de profondeur à leur récit. Il en résulte une tonalité forcément différente, ce qui apporte un intermède plutôt bienvenu à l’histoire.
Comme dans tout bon shôjo manga qui se respecte, l’aspect moralisateur a toujours été plus ou moins présent dans la série, souvent caché derrière l’humour. Cette fois, les jeunes lectrices comprendront sans peine l’importance de la santé, de la maternité et du rôle des mères dans la société japonaise. Et ce n’est pas la partie sur la Saint Valentin qui fera contrepoids. En effet, on voit toute l’importance pour une jeune fille de cuisiner elle-même des chocolats pour celui qu’elle aime. Néanmoins, les deux auteures vont savoir là aussi détourner ce cliché. |
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