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| Chicagogo – 1930
Par un beau matin de la saison qu'on veut, Walter P. Plumb, artisan plombier de son état, se réveille et découvre avec effarementque, durant son sommeil, il s'est transformé ... en lapin blanc!
D’aucuns s’en satisferaient, se disant qu’un lapin blanc c’est toujours mieux qu’un mouton noir, mais Mister Plumb n’est pas de ceux-là. Têtu autant qu’irascible, il n’a de cesse de parcourir la ville, de cabinets médicaux en services du contentieux, afin de se plaindre et de réclamer qu’on lui rende son apparence de plombier-pas-lapin.
Si la journée de Mr Plumb avait mal commencé, elle se transforme progressivement en eau de boudin. Heureusement qu’il y a la belle Baby Line... |
  Coacho
| Inutile de vous dire combien j’attendais cette nouvelle sortie de Renaud Dillies, le brillant auteur de « Betty Blues » et de « Sumato », deux albums parus chez Paquet.
La présence de Régis Hautière changeait la donne puisque c’était le premier travail à quatre mains que Renaud Dillies allait nous montrer.
La première impression, dès la couverture, c’était encore une sensation d’amour impossible entre une créature sublime et grande, aux jambes interminables, et un petit animal un peu ridicule dans sa morphologie, mais au cœur grand comme… comme chais pas quoi, mais grand !
Ma deuxième impression, à la fermeture de l’album, c’est d’avoir assisté à une de ces grandes courses poursuites qui faisaient la joie des spectateurs du Benny Hill Show.
Ce moment stupide où tout le monde court dans tous les sens sur une musique débile et entraînante, c’est un peu ce qui se passe durant tout l’album.
Pas de temps morts, mais une suite burlesque et parfois absurde, d’évènements qui tiennent en haleine le lecteur.
Les hommages et références sont légions, et finement introduits. On voit très bien que l’inspiration a été trouvée du côté de Tex Avery, des Looney Tunes, des Monthy Pythons, de Pratchett même… Il y a plus infâmante source de motivation n’est-ce pas ?!
Mais lisez page 10 quand le lapin va chez le psychiatre ce qu’il lui dit, voyez encore l’hilarante scène (oui, j’ai hilaré comme un fou à ce moment !) page 18 quand la police lui demande de lever les mains… C’est vraiment trop drôle !
Des pseudonymes idiots aux consonances humoristiques, des scènes endiablées, tout ça sent le cocktail récréatif et le plaisir que les auteurs ont eu à mettre tout ça en mouvement.
C’est un emballement faussement désordonné qui emporte le lecteur, une frénésie qui sort des pages, un essoufflement à suivre ce lapin sorti tout droit du pays d’Alice et ses merveilles, un univers surréaliste épuisant mais les auteurs se sont fait plaisir, c’est communicatif, ne vous en privez donc pas !
Au fait… Ne vous méprenez pas hein ?! Il y a bien une histoire dans cet album !
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