Mister O, c'est du Trondheim tout craché. Le Trondheim minimaliste. Le trondheim concept aussi. Quelques traits. Pas une bulle. Pas une onomatopée. Pas un Bruitage. Presque rien. Mais pas rien.
On sourit à la lecture de ces quelques planches. On rit aussi. On songe aux mésaventures du coyote dans "Road Runner", à certains Tex Avery. On se dit que cet album n'est certes pas indispensable, que le rapport contenu/prix est à la limite du foutage de gueule.
Mais quand on aime Trondheim, on aime aussi Mister O.