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| Dans un acte de bravoure aussi désespéré qu’inattendu, Yukiteru parvient une nouvelle fois à modifier le futur de façon significative. Cependant, rien ne lui garantit, à cet instant, que ses amis et lui auront la vie sauve encore longtemps. En effet, le nouveau propriétaire de chronographe qui s’attaque à eux est déterminé à les éliminer par n’importe quel moyen et redouble d’ingéniosité pour mettre son plan à exécution… Son acharnement viendra-t-il à bout de la chance de nos héros ?
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  herbv
| Deus ex Machina, le dieu du temps et de l'espace organise un jeu de survie entre 12 participants dont un seul triomphera, devenant ainsi son successeur. Yukiteru Amano est un collégien introverti et assez asocial, qui a la manie de tenir un journal sur son téléphone décrivant tout ce qui se passe autour de lui. Il sera l'un des participants et pour cela, il aura un outil à sa disposition : son téléphone, devenu un chronographe, c'est-à-dire un journal du futur.
Mirai Nikki est une sorte de « survival téléphonique haletant », en reprenant les termes de la communication de l'éditeur. Avec le tome 3, la série continue son petit bonhomme de chemin à grands coups de tueries et de situations extravagantes. En effet, on y suit la fin de la confrontation entre Yukki et Yuno, les chronographes numéros 1 et 2, au numéro 6, la prêtresse Tsubaki Kasugano. À peine ont-ils réussi à la vaincre qu'ils se retrouvent confrontés à un autre possesseur de chronographe, le numéro 5, qui réussit à s’infiltrer, de façon peu crédible, dans le domicile de Yukki. Quand tout cela s’arrêtera-t-il ?
Comme pour les deux premiers volumes, il faut accepter que l’auteur, Sakae Esuno, nous propose du grand n'importe quoi lors des confrontations entre les possesseurs de chronographes tant les péripéties n'ont aucune vraisemblance, aussi bien dans leur mise en place que dans leur résolution. D'ailleurs, l'auteur en rajoute encore une couche en faisant entrer en scène la mère de Yukki. Cette arrivée combinée à une Yuno de plus en plus déjantée apporte une bouffé de folie supplémentaire des plus amusantes.
Certes, on peut craindre que le mangaka reste un peu trop longtemps dans le schéma des combats à mort entre possesseurs de chronographes qui se suivent sans logique apparente mais il a commencé à tisser une trame un peu plus complexe qui devrait permettre de développer son histoire, notamment grâce aux numéros 4 et 9, même si les raisons de leur comportement sont pour l'instant bien nébuleuses. En attendant, contentons-nous d’apprécier cette lecture qui s’avère être tout à fait divertissante. Pour l’instant.
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