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 | Identique au numéro 14, Mini Mélody au château |
  Mael
   | Les Mini-Mélody sont une série de multiples petits zines presque carrés explorant - dans un total désordre chronologique - divers passages de la vie de Mélody, danseuse nue et ingénue, par ailleurs pionnière de l’autobio en BD dont les premiers zines ont été réédité par ego comme x dans une superbe anthologie.
Beaucoup du charme de Mélody vient de sa brutale naïveté, incarnée par un dessin très maladroit mais profondément expressif et clair. Dans Mélody au château, Rancourt ne dessine pas et laisse Philippe Gonyea illustrer son récit. On est étonné à plusieurs raisons : d’une part c’est d’ordinaire Jacques Boivin qui illustre les histoires de Mélody et d’autre part Gonyea est peu connu et on se demande bien comment il est arrivé sur ce projet…
Qu’importe. Son trait nettement plus réaliste (quoiqu’assez maladroit par moment) assure au très bref début de récit - le rythme est très rapide, à quasiment une case par page - un charme désuet évoquant les pockets sentimentaux. Si perdre le trait de Rancourt déstabilise, l’aspect « BD de gare » est parfaitement adapté à ce qui semble être encore un des multiples dilemmes sexo-sentimentaux de la belle Mélody, définitivement trop pure pour les hommes qui l’entourent…
Cette production de belle facture, au joli format, mais dont l’acquisition est complexe, est aussi un ensemble des plus fouillis (Mélody au château existe d’ailleurs sous une autre couverture - en couleur - avec un lettrage de Boivin et un titre explicite.) On regrette d’ores et déjà l’absence de nouvelles intégrales, compilant tous les récits annexes. |
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