| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
album
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Grands Prix
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par rohagus


par rohagus
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

© Dupuis

complétez cette fiche
Les contrées lointaines
Scénariode Bonneval Gwen
DessinBonhomme Matthieu
CouleursWalter (Pezzali)
Année2006
EditeurDupuis
CollectionRepérage
SérieMessire Guillaume, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

Guillaume de Saunhac n'a jamais pu accepter la mort de son père. Et lorsque sa mère accepte la proposition d'union de messire de Brifaut, il vit mal les perspectives de compagnie de ce beau-père si peu apprécié. Le jour du départ pour leur nouvelle demeure, sa soeur, Hélis, disparaît. Les hommes de Brifaut partent à sa recherche, en vain. Leur mère, Philomène, est inquiète, car la région grouille de dangereux pillards. Guillaume, lui, est déchiré : son devoir est-il de suivre sa mère ? De rechercher sa soeur ? Devait-il la croire lorsqu'elle affirmait que leur père n'était pas mort ?... Guillaume doute, et choisit finalement de retrouver Hélis. Avant de partir, il remplit sa besace d'ingrédients médicinaux qu'il prend dans le laboratoire paternel. Herboriste, son père les utilisait pour soigner les gens par magie blanche.

Après avoir échappé aux hommes de Brifaut et à de cruels mercenaires, Guillaume fait la rencontre inattendue d'un chevalier solitaire et bienveillant qui accepte de l'aider : de Brabançon.

 

3 avis

Indy
Une association telle que Matthieu Bonhomme (auteur du remarquable "marquis d'Anaon") et Gwen de Bonneval (scénariste du formidable "Gigamesh") ne pouvait déboucher que sur une bonne surprise. Et c'est vraiment le cas. Nous suivons les aventures de Guillaume, très jeune noble, (qui, par certains aspects, me rappelle Pirlouit, l'humour en moins, - peut-être à cause de sa chèvre - un clin d'oeil, non ?) dans un Moyen-Age cruel et à la limite du fantastique. D'ailleurs, pour continuer dans le monde de Peyo, l'enchanteur Homnibus s'est mué ici en une mystérieuse femme, Ysane. Qui dit Moyen Age, dit chevalier. Le chevalier de Brabaçon, bourru, maladroit mais courageux permet à l'histoire de s'ancrer dans le monde réel, au contraire des autres personnages (Guillaume, Ysade) dont on pressent qu'ils vont faire basculer l'histoire dans un univers plus fantastique (à l'image de la dernière page qui réserve des surprises pour la suite). Il faut souligner, dans cette bande dessinée, le travail de Walter sur les couleurs qui mettent parfaitement en relief le dessin de Matthieu Bonhomme (les scènes nocturnes sont à cet égard une illustration typique). Après le très réussi "voyage d'Esteban", Matthieu Bonhomme continue de m'enchanter (en outre le rythme de parution de ses livres reste soutenu) Un conte moyenageux prometteur. L'année 2006 commence bien.
alban
Matthieu Bonhomme au dessin, je pouvais difficilement passer à côté ! En changeant d’époque et de thème, il reste à la hauteur de ce qu’il fait dans le Marquis d’Anaon ou dans le voyage d’Esteban et s’adapte parfaitement à l’univers moyenâgeux de la série.

Le scénario est agréable à lire, même s’il ne révolutionne pas le genre. Gwen de Bonneval conserve les stéréotypes du moyen âge et en y ajoute une touche personnelle avec le personnage de Guillaume. La série frôle le fantastique et j’attends le tome 2 pour voir de quel côté elle va basculer.
coacho
Et voilà encore un album à la gloire du talent de Matthieu Bonhomme.
Après nous avoir bluffé avec « L’âge de raison », puis enthousiasmé avec « Le Marquis d’Anaon » (scénarisé par Fabien Vehlmann) et plu avec « Le voyage d’Esteban », le voilà aux dessins d’une histoire scénarisée par Gwen de Bonneval (Gilgamesh entre autres).
Cette histoire moyenâgeuse emprunte des chemins assez classiques de protectorat, richesse, guerre et remariage, mais laisse planer une légère odeur de surnaturel qui, contrairement à ce que l’on ressent souvent, n’est pas encore un Deus ex-machina de facilité.
En effet, les croyances celtes, la magie qui oscille entre vrai fantastique et remède de rebouteux, a bien sa place dans cet album qui fait la part belle à l’héroïsme d’enfants de fort caractère bien décidés à retrouver la trace de leur père disparu et considéré comme mort.
Chemin faisant, un soudard au cœur noble accompagnera Guillaume sur ce long chemin initiatique qui lui est proposé par sa tante.
Des planches somptueuses, des points de vue magnifiques, on sent aussi le vent, le froid, les odeurs, l’ambiance. Il faut ici souligner, comme le faisait Hervé par ailleurs, le superbe travail de Walter pour les couleurs car tout son travail dépasse maintenant le simple cadre de la colorisation pour vraiment plonger le lecteur dans un sentiment évocateur fort.
Bravo aux auteurs qui nous laisse dans une intenable attente à la fin de cet épisode. Argh !
bordure
coin bordure coin
 
coin bordure coin
bordure Achats

Achetez cet album sur amazon.fr
bordure
coin bordure coin