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| Lydia Koppola, 18 ans est inscrite en arts à l’université de Mertownville. Mais pas dans n’importe quel cours d’arts... Arts option Justice. Pourquoi? Un compromis qu’elle fit pour avoir l’autorisation paternelle de côtoyer le fabuleux monde artistique. étrange? Pas vraiment quand on a comme unique parent Raymond Kopolla, ex-militaire de métier. Et ce n’est rien comparé à ce qui attend Lydia à Mertownville… |
  Coacho
| Et bien en voilà une bonne surprise que cet album !
Une couverture pas forcément attirante, une compo de titre pas exceptionnelle, et des pages présentées dans une forme un peu inhabituelle, avec beaucoup de narration off qui pourrait rebuter le lecteur.
Et puis il y a le récit.
Lydia est fille de militaire, elle vit seule avec son père depuis que sa mère est partie, et elle veut entrer en école d’art, malgré la farouche opposition de son géniteur.
Voilà, c’est tout…
Ce premier tome nous raconte cette histoire de choix d’université, et la première journée de Lydia, dont on comprend qu’elle nous parle de ce passé étudiant 2 ans plus tard, et elle nous conte la particularité de son cours d’Art, dont l’option est : Justice !
Malgré un style bien différent, on peut faire un parallèle avec le sublime bouquin de Seth, «Le commis voyageur ».
En effet, avec autant de talent, Michel Falardeau nous conte une histoire dans laquelle il ne se passe rien, dont la seule péripétie est peut-être bien une douche, prise dans la salle de bains commune, par Lydia en compagnie de Nicole, sa nouvelle amie, mais qui pourtant tient en haleine.
Un récitatif langoureux qui est en constante interaction avec le personnage.
Lydia nous parle, on l’écoute, attentivement, captivé par son récit.
C’est difficilement plus descriptible que ça, je sais, c’est frustrant !
Mais je vous encourage vivement à vous procurer cet album étrange, captivant, attirant, entêtant, et de vous laisser aller au rythme de Lydia, et de Michel Falardeau…
Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh, vivement le second tome…
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