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  Coacho
| Qui ne connaît pas la série choc « The Shield » ? Série dans laquelle officie Michael Chiklis dans le rôle d’un flic véreux, Vic MacKey, et qui montre les tourments d’un quartier de Los Angeles où tous les vices ont rendez-vous et où la corruption est reine.
Et bien certains critiques rédigeaient d’une plume enthousiaste que l’on finissait par prendre pitié… les criminels de cette série tant les exactions perpétrées par les membres de cette escouade étaient féroces !
Pourquoi je vous parle de « The Shield » ? Juste pour faire un parallèle avec le lieutenant de police Luchito Lassabia, personnage principal de cette nouvelle histoire écrite par le talentueux Carlos Trillo.
Rappelons que ce Trillo a écrit des histoires de très grande qualité comme Cybersix (dessin de Meglia), Spaghetti Brothers (dessin de Mandrafina), Buscavidas (with Big Master Breccia), ou encore avec son comparse Risso, Fulu, Je suis un vampire, etc… N’en jetons plus !
Un des thèmes chers à cet argentin, c’est la corruption, et pour en revenir à mon idée de départ, les caractéristiques dont il a affublé son « héros » sont suffisamment abjectes pour faire passer le Vic MacKey de la précitée série pour un enfant de cœur qui aurait encore un peu de morale, un comble !
Il est tout à la fois… Odieux, avide, avare, magouilleur, c’est vraiment une crapule sans foi ni loi qui détruit tout sur son passage… Il développe son réseau de prostitution, encaisse les billets en veux-tu en voilà, impunément, il traque, trucide, élimine, tout ce qui le gêne…
Mais une limite arrive… Un avocat communiste veut mettre fin à ce triste règne et est bien décidé à alpaguer cet inspecteur affecté par une maladie qui sied bien au personnage : la gale.
Comment Lassabia va s’en tirer ? Va-t-il s’en tirer ? A vous de le découvrir…
Mais force est de constater que trop d’abondance nuit et là, pour le coup, on frôle l’indigestion à tenter d’avaler toutes les horreurs que Trillo nous sert avec beaucoup trop d’excès… Drogue, sexe, et pas rock’n’roll, situations scabreuses et immondes, on commence choqué, on sourit, parfois, puis on trouve le temps long, même si ces 56 planches de Valiente méritent le détour !
Parfois, ses courbes ressemblent à certains album de Dumontheuil, insistant plus sur le jeu des couleurs pour établir ses contours, et cela constitue un ensemble cohérent !
Mais franchement… Trop, c’est trop… La lecture devient très dérangeante et se termine loin des canons Disneyiens, je vous l’assure !
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