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herbv
| Il ne fallait pas croire l’annonce à la fin du tome 7 : le huitième volume est sorti dix mois après et non six comme on aurait pu le prévoir. Il n’y aura donc pas d’accélération de la parution de Maiwai car le teaser nous donne ici rendez-vous en 2017, sans autre précision. Est-ce vraiment gênant ? Non, tant il faut dire que l’histoire, simple et efficace, ne souffre pas d’un tel délai de publication (d’autant plus que l’on est habitué à « pire » dans la bande dessinée franco-belge). Surtout, les fans de Minetaro Mochizuki ont une autre série de l’auteur à se mettre sous les yeux. Il est d’ailleurs intéressant de pouvoir suivre les deux œuvres en parallèle. Entre les deux, le mangaka s’est entièrement remis en question (au point de changer la graphie de son nom d’auteur, ce dont on ne peut pas s’apercevoir sur les tomes en version française) et a changé de sujets d’intérêt, de narration et même mise en forme graphique de ses histoires.
Et Maiwai, au fait ? Funako et ses compagnons d’aventure sont arrivés sur l’île, tout comme les pirates du Phantasmagoria. Les deux groupes, tout en se combattant à l’occasion de telle ou telle escarmouche, sont partis à la recherche du trésor caché dans la roche du crâne de cristal. Pendant ce temps, Katô ne pense plus qu’à une chose : affronter Tobimizuchi ; le requin géant. Bref, on a droit à de l’Aventure, celle avec un grand A ! Funako est une combattante hors pair de plus en plus forte, mettant la pâtée à ses différents opposants, tout en progressant vers le trésor. Katô, plus fort que MacGyver, utilise les ressources des différentes épaves pour ferrer Tobimizuchi comme un vulgaire thon et le défier dans une sorte de tête à tête rappelant furieusement plusieurs scènes du film Les Dents de la mer. Du grand n’importe quoi comme on les aime, à condition de ne chercher que du divertissement. Et puis, Funako est tellement mignonne avec son petit haut... |
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