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  herbv
| Atsurô Nogi est un jeune auteur de manga dont la première histoire courte a été remarquée. C’est ainsi qu’il a obtenu ce dont rêve tout débutant : une série dans le prestigieux hebdomadaire pour garçons, le Weekly Shônen Gump. Pour cela, il a réussi un inattendu mélange entre récit historique se passant dans les années 800 (du calendrier grégorien) et histoire d’amour interdit entre une jeune fille à la très grosse poitrine et un bonze que ces attributs mammaires fascinent au point de lui faire perdre tout sens commun (et tout sens du devoir). Cependant, le responsable éditorial de Nogi s’est vite rendu compte qu’il serait impossible à ce dernier de tenir les délais de publication et décide de lui adjoindre un assistant pour l’aider à finir les planches dans les temps. Or la personne engagée pour cette tâche se révèle être une assistante dotée de seins extrêmement développés. Après tout, voilà aussi une occasion en or pour Nogi de s’assurer du réalisme de certaines scènes incluant des « contacts » entre les mains de l’un et les seins de l’autre de ses personnages... Encore faudrait-il qu’il arrive à se les projeter dans l'espace, ces fameuses scènes, ce qui n’est pas facile quand on est encore puceau à 20 ans !
Made in Heaven est un shôjo manga réellement surprenant. Partant d’un délire sur les (très) fortes poitrines féminines, Ako Shimaki, l’auteure, propose depuis deux ans et six tomes (série toujours en cours) un récit basé sur un cycle de réincarnations obligeant certaines personnes à revivre les mêmes scènes à travers les âges. Ajoutez à cela une grosse dose d’autodérision envers les histoires de triangles amoureux dans les shôjo et vous obtenez un premier tome rafraichissant. En effet, le meilleur ami de Nogi est un homo (caché) qui ne peut apprécier l’arrivée d’une femme dans l’entourage de celui-ci. Et pourtant... À l’arrivée, impossible de ne pas craquer pour Atsurô Nogi qui n’a jamais touché une poitrine féminine (ou quoi que ce soit de féminin), pour Kanade Murofushi, son opulente assistante amoureuse et ingénue, et le bel Akira Renjô, l’ami gay. C’est d’autant plus impossible que la mangaka parodie dès qu’elle le peut le fan service à destination d’un lectorat (les seins de Kanade en gros plans) ou d’un autre (la nudité masculine « yaoïsante » de Nogi et de Renjô), le tout avec un dessin très suggestif (tout en cachant les zones « stratégiques ») qui ne peut que charmer.
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