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  pikipu
| J'aime ce coup de crayon, on l'imagine fait sans croquis préalable. Le trait est parfois hésitant, faussement gauche, souvent disproportionné mais plein d'une naïveté et d'une spontanéité qui font aller à l'essentiel de la représentation visuelle et de l'expression.
Bref, j'aime le dessin de Debeurme. Je connaissais déjà Cefalus, publié aussi chez Cornélius, et je m'étais déjà laissé prendre dans son univers si particulier.
Ludologie nous présente des tranches de vie, sans unité de temps, ni parcours chronologique, le seul dénominateur commun à toutes ces histoires étant le personnage-narrateur-auteur. Ludovic himself. Ou en tout cas, on le croit volontiers.
Alors, encore une énième bédé à caractère autobiographique?
Peut-être, mais l'intérêt de celle-ci réside dans sa diversité.
Ludovic a tantôt 8 ans, tantôt 17. Tantôt obsédé acnéique, il redevient un petit enfant qui voudrait rester indéfiniment en vacances. On découvre ses doutes et ses peurs. Et quand la peur grandit, elle devient de l'angoisse, voire de la névrose. Et l'on s'attendrit et l'on rit de ces méthodes de drague, de cette vision qu'il nous donne de lui-même, de sa relation de couple.
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