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| La battue a commenceì. Alleìcheìs par la forte récompense, les chasseurs de primes de tout le pays traquent Ogami Itto et son fils Daigoro. Même les paysans les plus inoffensifs sont prêts aÌ deìnoncer le ronin. Et comble de malchance, Daigoro tombe malade au beau milieu d'une tempête de neige... |
  herbv
| Inutile, totalement inutile, voilà ce qui vient à l’esprit juste après avoir tourné la dernière page du volume 17 de Lone Wolf and Cub. En effet, les cinq chapitres qui le composent n’apportent pratiquement rien à l’histoire et ne la font pas progresser d’un pouce. On n’en retiendra que les effets de la mise à prix des têtes d’Ogami Itto et de son fils, c'est-à-dire une part plus active prise par le petit Daigoro qui n’est plus l’enfant inactif des premiers volumes, une nouvelle mise en avant du sens de l’honneur toujours aussi exacerbé des samouraïs et la cupidité généralisée. Malheureusement, au lieu de dépeindre la société japonaise de l’époque avec finesse et vraisemblance, les auteurs ne font que nous proposer exagérations grossières et surenchères ridicules dans les combats, ce qui brouille leur message au point de le rendre ridicule et peu crédible.
Il est incroyable de voir comment la série est passée d’un excellent volume à un autre plutôt médiocre. Heureusement que le grand talent de conteur de Koike est toujours présent et que le dessin de Kojima s’avère être toujours aussi excellent, cela évide à la série un naufrage intégral. Malheureusement, on n’en dira pas autant de la réalisation de la version française, Panini étant toujours aussi mauvais dans son adaptation du titre, notamment sur le plan graphique. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il s’agit là d’un simple incident de parcours que l’on pourra oublier rapidement, comme cela avait été le cas avec le volume 10. Etant donné qu’il en reste encore onze avant de voir la conclusion de la saga, on peut tout de même se sentir inquiet. |
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