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| Alors qu'Ogami Itto est sur le point de percer le secret de la lettre du Yagyu, Retsudo décide de jouer son va-tout : il envoie sa fille unique, dernier de ses enfants à être encore en vie, à l'assaut de son ennemi mortel... |
  herbv
| Ça y est, la série Lone Wolf & Cub se dirige vers son dénouement avec la sortie du volume 16. Certes, tout en restant plaisante à lire, le titre commençait à tourner en rond depuis quelques volumes. Kazuo Koike, le scénariste, a enfin décidé d’emballer la machine et ce n’est pas trop tôt. Mais il ne faut pas pour autant s’attendre à une fin rapide étant donné qu’il nous reste encore 12 volumes avant de pouvoir lire le mot « fin ». On n’a donc pas fini de suivre l’affrontement frontal entre Retsudo, le chef du clan des Yagu et Ogami Itto, l’assassin ronin toujours accompagné de son fils Daigoro.
En effet, après avoir perdu ses quatre fils, Retsudo va envoyer Sayaka, sa fille unique, une redoutable combattante. Elle n’a pas le droit d’échouer car dans ce cas, le clan Yagu déclarera une guerre ouverte à Ogami Itto même si cela doit coûter l’honneur du clan. En effet, ce dernier a toujours avec lui la fameuse lettre secrète qui peut faire tomber ses ennemis s’il réussit à en percer le secret. Comme on peut s’en douter, Sayaka va échouer et Ogami va réussir à décoder le contenu de la lettre. Tout est alors en place pour la confrontation finale.
Ce volume 16 est le meilleur depuis le douzième, même si les autres étaient très plaisants à lire. L’histoire semble enfin se diriger vers sa conclusion. Mais avant ça, les auteurs nous donnent à apprécier un superbe chapitre, L’ombrelle, quasiment muet et mettant en scène Daigoro. En une cinquantaine de pages, Kazuo Koike nous émeut avec les malheurs d’une jeune domestique, nous fait vibrer avec l’impuissance de Daigoro, malgré ses multiples tentatives de venir en aide à la infortunée et nous montre la cruauté de la société japonaise de l’époque, le tout étant servi par le dessin somptueux de Goseki Kojima. |
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