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  Mortis Nova
    | Graphiquement, c'est superbe. Autant Simon Bisley peut travailler ses dessins à une précision étonnante, autant il peut se lâcher et dessiner des personnages d'un trait léger, mais toujours juste. Et malgré cette dualité dans le dessin qui passe d'ultra réalitste à parfois même du "Super Deformed" rapide, tout reste cohérent et efficace. Les personnages ont tous des têtes monstrueuses dignes des plus grands caricaturistes et malgré un foutoir général constant, tout reste lisible, on va jusqu'à s'amuser à se perdre dans l'univers crée par le dessinateur, qui a l'air de beaucoup s'amuser lorsqu'il travaille. Seules les couleurs ont, a mon avis, prit un petit coup de vieux.
Scénaristiquement, c'est terrible. Alan Grant nous livre ici une caricature crue en quatres chapitres du comics américain dans toute sa splendeur. Ne vous attendez pas un beau héros tout propre, ou même à un personnage a l'histoire torturée et complexe, non. Lobo, chasseur de primes improvisé, manque juste de fric pour manger et tirer un coup, il va donc aller faire son boulot et massacrer un type nommé Loo. Seulement il va se faire dégommer et se retrouver au paradis. La suite du scénario n'est pas beaucoup plus subtile et se révèle même être un énorme prétexte à une énorme batonade constante entre Lobo et tous les figurants qui auront la malchance de passer dans les mêmes cases que lui. Complètement absurde et hilarante, l'histoire en profite au passage pour dénoncer quelques méfaits de la société actuelle.
Au final j'ai vraiment apprécié me perdre dans cet univers complètement décalé et se parodiant lui même constament, servi par un dessin libre mais accrocheur et aux multiples visages. A lire ! |
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