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| Acte 1 : Simon met aux enchères un « massacre » (trophée de chasse) trouvé par son amie Louise dans des affaires léguées à son grand-père par un ami cambodgien. La mise en vente de ce massacre déclenche les hostilités entre deux collectionneurs qui s’arrachent l’antiquité à des sommes astronomiques. Le vainqueur, le collectionneur Limul Goma invite Simon à passer le voir. Il lui explique que le trophée est celui d’un kouprey, animal mythique cambodgien dont la race est aujourd’hui éteinte.
Acte 2 (antérieur) : Limul Goma fait la rencontre (suite à un tuyau d’un de ses « informateurs ») d’un très vieil homme ayant vécu au Cambodge et qui s’accuse d’être à l’origine des malheurs de ce pays, d’un massacre au sens le plus habituel et le plus sinistre du terme. Il était venu s’installer en Indochine française, après la grande guerre, dégoûté par les tueries auxquelles il avait survécu. Très solitaire, il se mêle tout de même à quelques activités avec les autres colons, notamment des parties de chasse où il se refuse à tuer le moindre animal.
Un jour, pourtant, afin de sauver un enfant qu’il pense chargé par un kouprey, il tue l’animal mythique. De là viendraient tous les malheurs à suivre… |
  rohagus
| Même si j'ai mis un peu de temps à entrer dans la lecture de cet album, j'ai apprécié son originalité et son exotisme.
L'introduction du récit ne m'a pas enthousiasmé, avec cette histoire d'enchères, les sauts bizarres d'un narrateur à un autre, et ce collectionneur aux allures de monsieur « trop » (trop charismatique, trop riche, trop sûr de lui, à qui tout réussit trop, etc.) mais j'étais assez curieux de voir où l'auteur voulait en venir.
Et puis quand on se retrouve ensuite projeté en Indochine, région du monde que Simon Hureau nous avait déjà fait visiter dans Palaces et Bureau des prolongations, j'ai commencé à vraiment accrocher. Le récit devient intéressant, surprenant, inattendu. L'ambiance des lieux et des époques est bien rendue. Et les pièces du puzzle concernant ce fameux « massacre » s'assemblent pour former un tout complet et bien amené. D'autant que même si je n'aime pas toutes ses œuvres, j'aime beaucoup le graphisme de Simon Hureau.
Il y a un petit côté trop « happy end » sur la fin avec le collectionneur qui distribue ses cadeaux tout en restant toujours si intouchable sur son piédestal. Et de manière générale, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages mis en scène.
Je ne suis donc pas totalement tombé sous le charme mais je salue l'originalité et l'intérêt de ce récit qui mérite la lecture. |
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