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| Des Lendemains sans nuage |
Nolan Ska débarque du futur pour prévenir le monde actuel de l'avenir qui l'attend. Les lendemains qu'il dépeint sont les plus opulents que l'on ait jamais connus, mais les éboueurs y risquent d'être submergés par un raz de marée d'immondices et, pour améliorer leur maigre ordinaire, les chômeurs y testent les nouvelles drogues inventées par les chimistes. Il prédit aussi une société vouée aux loisirs, mais où le virtuel déprécie sournoisement le réel et où, dans les prisons, les détenus sont abrutis à doses massives de soap-operas. Dans le monde futur qu'il décrit , les limites du corps et de l'esprit sont en outre repoussées à l'infini, mais les J.O. sont sponsorisés par des fabricants de produits dopants et les enfants manipulés génétiquement ne peuvent plus identifier leurs véritables parents... A l'origine de cette évolution programmée de l'humanité, il y a une seule et unique puissante multinationale : Techno-Lab! Pour Nolan Ska, il est possible d'éviter ça et c'est précisément pourquoi, il remonte le temps. Son objectif : trouver F.G. Wilson, le futur promoteur de Techno-Lab, avant qu'il n'enclenche ce processus !
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  Joky
| Quel bonheur cette BD. Un scénario époustouflant, un héros attachant (avec son boulet accroché au pied ;-)) nous emmène de nouvelle en nouvelle, chacune présentant notre futur sous un jour... il est vrai, très peu attractif. Le graphisme est bon sans rien avoir d'exceptionnel mais a l'avantage d'être très clair et de ne pas perdre le lecteur dans des détails superflus.
L'enchainement des nouvelles qui forment un tout n'est pas sans rappeler le génialissime SOS Bonheur, qui est pour moi une référence.
Un très très bon one-shot !! |
Tireg
| Un très bon album ! C'est indéniable sur le plan dessin. Par contre, on ne peut pas en dire autant du (ou plutôt des) scénario(s). Il est vrai que chaque nouvelle prise indépendamment est assez réussie (si on aime les séries B, ce qui est mon cas !). Mais sur le plan général, on a plutôt l'impression que Vehlmann a eu du mal à trouver un lien entre toutes ces histoires courtes. La question était "Comment réunir des histoires courtes parues dans Spirou sans que ça fasse un recueil ?", un peu comme Weyland avait fait sur le deuxième tome d'Aria.
C'est sûr, il s'en sort bien mais on sent beaucoup le labeur que ça a du être !
Ca aurait pu être génial, c'est seulement bien... |
Da Rocha
| Avec "Des lendemains sans nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître.
Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond.
Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit.
Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire. |
blondin
| Cette bd avait une bonne raison de me plaire : un scénario original du même genre que celui de "SOS Bonheur", mais bon, après une lecture consciencieuse il faut bien avouer que cette bande manque singulièrement de profondeur... La trame de base est celle-ci: un ingénieur idéaliste se téléporte dans le passé afin de changer la destinée d'un futur technocrate qui, dans notre avenir, a la mainmise sur la société humaine et ses dirigeants via une technologie que lui-même a mis au point et dont nous sommes tous dépendants. Au lieu de devenir un technocrate, celui-ci se transformera donc en écrivain grâce à un "petit coup de plume" de l'ingénieur et nous aurons droit à quelques-unes de ses "historiettes", assez ordinaires il faut bien le dire. Une bonne idée de départ, mais vraiment sans plus. |
Cellophane
| J’adore le dessin de Gazzotti, depuis Soda, mélange de souplesse ronde, de réalisme et de dynamisme dans le trait et les postures des personnages.
Autant dire que j’ai beaucoup aimé suivre les pages des cette BD.
J’aime assez souvent les scénarios de Velhmann. Ça ne loupe pas ici, malgré une petite frustration…
J’ai beaucoup aimé l’idée de base, le voyage dans le passé et la restriction concernant le personnage central de lui faire du mal. Il y a de bonnes idées – comme dans toutes les « nouvelles » écrite par le personnage central – mais qui se révèlent au final n’être qu’un prétexte à ces fameuses nouvelles…
Il y a pas de réel développement de l’histoire majeure, pas de réelles conclusions pour le monde du futur (une conclusion logique et prévisible mais qui laisse une part de frustration).
L’ensemble est donc un recueil de nouvelles dessinées, en 2 à 6 pages.
Comme dans Green Manor, ces historiettes partent d’une idée et font mouche car condensées là-dessus.
L’ensemble est assez joliment relié par la trame de la recherche de l’éditeur…
Mais on aurait largement pu s’en passer et se concentrer sur les petites histoires…
Légère frustration mais globale satisfaction tout de même. |
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