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| Hong Kong. La division aéronautique du groupe W, représentée par André Bellecourt, conclut l'accord de joint venture avec la Tsai Industries Corp. Les Chinois avaient émis le souhait que Largo Winch en personne signe les contrats. Mais le jeune milliardaire n'ayant plus donné signe de vie depuis qu'il a quitté l'île de Tsai Huang, ils ont fait leur deuil de ce caprice. Pour les cadres du groupe W, Largo a probablement été victime d'un naufrage ou d'un enlèvement par des pirates. Pour son fidèle ami Simon, dont l'instinct de truand lui ment rarement, ça sent le coup fourré. Pour M. Tsai Huang enfin, la question ne se pose même pas : il sait pertinemment que Largo Winch croupit dans une de ses prisons...
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  Da Rocha
| Seizième opus des aventures de Largo Winch, « La Voie et la Vertu » clôt le diptyque initié avec le précédent épisode.
Lors du tome 15, nous avions laissé notre héros milliardaire dans une situation fort délicate au fond d'une geôle tibétaine. Homme de parole, Largo s'est mis en frais pour honorer une dette contractée auprès d'une triade lors des aventures relatées dans « La Forteresse de Makiling » et « L'Heure du Tigre ».
Au niveau du scénario, Jean Van Hamme nous livre un schéma classique à base de complots et autres faux semblants qui réserve malgré tout son lot de rebondissements. Néanmoins, le scénariste s'est tout de même laissé aller à quelques grosses ficelles qui ont le mérite de mettre les protagonistes dans des situations palpitantes, mais peuvent faire douter de la vraisemblance du récit. Du coup, l'intrigue que j'avais trouvée très intéressante lors du précédent tome se dénoue de façon précipitée.
Le dessin de Philippe FRANCQ reste l'un des atouts majeurs de cette série. Le trait est toujours aussi bon avec des cases très détaillées qui donneraient envie de découvrir la ville de Hong Kong. Un sans faute.
En conclusion, « La Voie et la Vertu » constitue un bon divertissement qui permet de passer un agréable, mais rapide, moment de lecture.
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