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| Après les Formidables Aventures sans Lapinot, revoilà les aventures non moins formidables, avec Lapinot et ses copains. L'affaire commence à la piscine, où Richard refuse de mariner dans un truc qu'il suppose très chargé en morve et en glaires. Amis de la poésie, bonjour. Après s'être fait virer pour conduite infantile, ils vont manger - sept secondes de piscine, ça creuse - et retournent vaquer à leurs occupations en attendant la soirée chez Nadia. Lapinot voudrait bien « amorcer quelque chose » avec Nadia, et aussi, trouver du travail pour s'installer en ville.
En se baladant, il tombe sur une sacoche oubliée sur le trottoir, avec quelques broutilles dedans : deux chewing-gum, des clés et un million en liquide. Farci de scrupules et d'honnêté, il crapahute partout pour restituer la sacoche à son propriétaire. Ce qui va lui rapporter un boulot et un appartement de luxe, puis une foule d'ennuis graves. Et avec tout ça, il n'amorce toujours rien avec Nadia, qui lui tend des perches longues comme le bras… |
  Cellophane
| J’ai l’impression de n’être jamais satisfait…
Pourtant, l’histoire, globalement, est bien fichue : le point de départ est original avec cette entreprise ; le parcours de Lapinot est intéressant ; la question de fond est bonne ; le final fonctionne…
Les dessins restent simples, comme du Trondheim mais suffisant pour nous immerger dans l’histoire…
Les traits d’humour, l’ironie, fonctionnent bien…
Même les à-côtés passent plutôt bien (la piscine, la fête entre amis, les trucs qui ne servent concrètement à rien)…
Sauf que…
Ben je ne sais pas, il manque de la tension, de l’action… On a l’impression que rien n’a d’importance ou n’est grave…
Dans Walter, on sentait l’urgence, la course dans tous les sens, l’action.
Là, il pourrait y avoir un poil plus de tension, un étau qui se resserre... Mais non, ça reste tranquille d’un bout à l’autre…
Un détail, sûrement, mais qui m’a détaché un peu du récit… |
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