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| Au fin fond du milieu du Far West, Lame se rhabille. Sur le lit, la «belle» Lulu, prostituée de son état, fume tranquillement. Lame n’a qu'un rêve : épouser Lulu… qui elle ne désire que se tirer de ce trou à rats. Mais comme son nom l'indique, Lame n’est pas un gagnant. Discutant de ce qu'il pourrait faire avec Sam le barman, il est interrompu par Tiny Tim, un hors-la-loi aussi dangereux que petit. |
  CoeurDePat
| De prime abord, «Lame Ryder» ne paie pas de mine… Le graphisme de Mahler est en effet extrêmement iconique, et très dépouillé, plus encore que dans «TNT». L’histoire quant à elle, se lit très rapidement, et paraît très banale.
Mais à la relecture, on s’aperçoit que tout cela cache de l’ironie, une pointe de cynisme, et des relations intéressantes entre les personnages. Ceux-ci sont de plus bien campés, ont un caractère bien défini, et en à peine 22 pages on en vient à s’attacher à eux.
Au final, cet album très synthétique est intéressant et mérite relecture. |
NDZ
| Lame c'est un peu le Michel Blanc du western... il voudrait faire des trucs mais il reste le looser du coin. Un looser sympa, mais un looser. Alors quand dans sa vie il se passe enfin un truc, et bien c'est pas lui qui agit, il est juste spectateur. Les autres personnages tombent comme des mouches sans qu'il ne lève le pouce. Au moins, à la fin, il a un cheval...
Genre ? Mahler sait faire, et bien : voir par exemple Série Z (Horreur-ning Gag) ou Lone Racer (Aventure Sportive de Compotoir).
Il y a de très belles planches, avec une organisation spatiale des personnages et des éléments de décor très inventive, mais on ne tient pas pour le moins un chef-d'oeuvre. Juste un petit livre dans lequel l'auteur prend un prétexte et expérimente. Et ça suffit pour valoir le coup d'oeil.
Un western court mais qui chatouille les zygomatiques, à mettre dans les récits de genre, condensés et poilants... comme les Un colt qu'on en finisse de Peyraud et Alfred ou le Colt Colt, hum pardon, le Cot Cot d'Ibn Al Rabin. |
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