|
| |
 |
 |
 |
 |
  Léon le Wacky
   | On rigole, on rigole... Mais oui, évidemment qu'on rigole avec les Labourdet ; même si, au départ, ça n'est fait prioritairement pour ça. Il faut cependant se remettre dans le contexte de l'époque, les années 1960, Golden Sixties où les relations familiales, la société, les valeurs et l'humour étaient différents d'aujourd'hui. Au XXIe siècle, les Labourdet, ça se lit au second degré, au troisième degré, et plus si affinités. Et là, avec Le faux pas, il y a matière à jubiler, entre les débuts de conductrice de Françoise (embouteillage d'anthologie), les démêlés de Pierrot avec ses malhonnêtes partenaires de travail, et le grand-père Félicien qui vient tout arranger avec ses compères anciens combattants. Bien sûr, on peut trouver Georges Labourdet excessivement intransigeant (comme l'étaient beaucoup de parents, à l'époque). Bien sûr, on peut regretter le graphisme trop carré de Jean Graton, chez qui les personnages, hommes ou femmes, se ressemblent un peu tous. A l'exception toutefois du grand-père Félicien, pépé pour les intimes, dont la moustache grise et la liberté de ton tranchent avec le reste de la gentille famille. Ou de Pollux, le boxer aux humeurs changeantes, qui, comme son homonyme du Manège Enchanté, est presque humain... |
|
 |
 |
 |
 |
| |
| |