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| En hommage à ses grands-parents zazous et jazzophiles, Pascal Blanchet a mis en image, avec un sens inégalé du rythme, la vie que ces derniers ont vécue.
À travers les souvenirs d’un pianiste de jazz, c’est l’histoire d’une génération qui nous est finalement racontée. Les générations sacrifiées par la Seconde Guerre mondiale, récompensées par les trente glorieuses et qui aujourd’hui s’éteignent sans bruit.
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  giuseppe
| Au crépuscule de sa vie un pianiste de jazz nous fait revivre les moments marquants de son existence.
On passe donc du présent au passé et du passé au présent tout au long de cette hsitoire.
L'originalité de cette bande-dessinée repose dans son graphisme. C'est de l'illustration à forte dominante beige et marron. Le rouge est alors utilisé pour donner du relief aux planches.
Cet ouvrage bouleverse les codes de la BD "traditionnelle" : pas de case, pas de bulle et très peu de texte.
Tout dans cet album est suggéré. Suivre le fil de l'histoire est aisé malgré l'"absence" de texte.
En lisant, on perçoit la mélancolie de ce vieillard qui se remémore les moments plus ou moins joyeux de sa vie, ces moments confèrant joie ou tristesse au lecteur.
Je conseille donc la lecture de "La fugue" aux nostalgiques, aux amateurs de musique (de jazz en particulier), aux amateurs de romans graphiques, aux musiciens... En somme, je la conseille à tout le monde !
A la fin de l'ouvrage, l'auteur donne une discographie à découper : "idéal pour aller chez son disquaire". Ecouter ces morceaux tout en lisant cette BD est peut-être un plus. A tester.
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