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| Inconcevable, interminable, bordée d'eau à l'infini, la digue est jalonnée de villes autonomes et isolées, peuplées de personnages au comportement singulier. Un jeune homme, accusé d'outrages aux bonnes moeurs, est condamné à se rendre chez les archipithèques afin de prendre connaissance d'un message disparu. C'est le début d'une périlleuse mission qui le conduira vers un monde nouveau et la découverte de sentiments jusqu'alors inconnus. |
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| Des tronches déformées sur des costumes sinistres, ce sont les habitants de la digue. La digue c'est même une très grande digue entre deux océans. Plus personne ne sait d'où elle part ni où elle va. Et les habitants cherchent le pourquoi de cette digue sans vraiment le chercher, ou bien sans svoir s'ils le cherchent.
La digue est un personnage à part entière, une entité vivante qui guide cette histoire. Ou plutot ce rêve. En refermant ce bouquin, je me suis demandée si j'avais lu un rêve ou rêvé cette BD.
Un dessin et un scénario qui vont si bien ensemble, une quête du futile dans un monde si commun, et puis des sentiments oubliés qui se mettent à revivre dans ce monde devenu trop banal... |
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