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| Lors d’un festival d’été, la jolie Yukino et son petit ami déambulent au milieu des échoppes quand soudain, l’ambiance lui rappelle sa rencontre avec son premier amour, trois ans auparavant, au même endroit. Yukino ne supporte pas l’injustice et ne peut s’empêcher de se mettre en danger. Un jour, un bel et énigmatique étranger aux yeux bleus, nommé Ryuu vient à sa rescousse et lui susurre à l’oreille « Tu seras mienne ». Yukino ne le sait pas encore mais elle vient de tomber amoureuse pour la première fois... |
rohagus
| Pour ce qu'en laisse apercevoir le premier tome de cette trilogie, Kiss Hug est une très banale love story à l'eau de rose. De la romance dégoulinante de guimauve, des invraisemblances énormes, des personnages très superficiels et peu d'humour. Rien de réjouissant et aucune intrigue qui donne envie de voir plus loin.
Le dessin est de niveau acceptable. Typiquement dans la veine shojo, il offre de mises en page éclatées mais relativement lisibles, des décors vides et des personnages masculins androgynes sans personnalité graphique.
Le scénario met en scène une lycéenne un peu sainte-nitouche qui aide sa maman à tenir le magasin de fleurs de son père disparu. Elle va rencontrer l'homme idéal pour adolescente romantique : riche, beau, visage un peu efféminé, "cheveux noirs comme la nuit et yeux brillants comme des étoiles", hyper-intelligent, mature et en plus très riche. Oui, aussi invraisemblable que ça puisse paraître, le ténébreux Ryû est un surdoué de 16 ans qui a sauté 10 classes, a terminé ses études à la fac, est devenu le boss d'une riche entreprise, gère des rachats d'autres boites, peut se payer hélicoptères et séjours sur une île paradisiaque, et... vient de faire sa rentrée au lycée dans la même classe que l'héroïne... Logique, non ? Non ? On s'en fiche, c'est beau, c'est l'amoooour et le destiiiin !
Le seul très léger intérêt de cette romance cousue de fil rose provient des origines étrangères du bel éphèbe, mi-japonais mi-anglais. Du coup, sa culture occidentale le pousse à être très entreprenant avec l'héroïne mijaurée qui hurle quand il veut lui faire la bise. Pervers !
Hélas, il s'agit là des bien rares moments où un léger sourire a pu m'effleurer durant ma lecture de ce shojo qui risque de ne plaire qu'aux adolescentes et préadolescentes sentimentales...
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